Depuis près de trois semaines, les proches d’Axel sont sans nouvelle de lui : le jeune homme de 22 ans a disparu alors qu’il venait d’arriver à Nantes, pour rendre visite à son père.
« Le temps est suspendu », confie ce dernier au 20H de TF1.
Une information judiciaire a été ouverte pour enlèvement et séquestration, et aucune piste n’est pour l’heure écartée.
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Le 20H
Qu’est-il arrivé à Axel, 22 ans, porté disparu depuis plus de trois semaines ? Le 21 février, le jeune homme a quitté le domicile de sa grand-mère près du Mans, où il vit, pour se rendre à Nantes pour le week-end, chez son père. Le 22 février, il passe l’après-midi dans les environs de la commune de Loire-Atlantique. Sa voiture, une Peugeot 208 grise, est aperçue à 16 km de là, à Bouaye.
À 19h, son père le voit une dernière fois, à Nantes, puis plus aucune nouvelle (nouvelle fenêtre). Son téléphone ne répond plus, sa voiture reste introuvable. Le 20H de TF1 a pu échanger avec ce père, ce jeudi. « Depuis ce samedi-là, le temps est suspendu. On ne sait pas où mon fils est, ni comment il va. Nous, ce qu’on espère, c’est de savoir s’il est vivant. Et s’il l’est, on aimerait qu’il nous contacte », a-t-il déclaré dans un message, à retrouver dans le reportage en tête d’article.
Un jeune homme « souriant », « qui avait envie de bosser »
Il a prévenu les forces de l’ordre trois jours après la disparition de son fils, en apprenant que celui-ci ne s’était pas présenté au travail. Depuis peu, Axel était employé en tant que soudeur intérimaire dans la même entreprise que Julien. « C’était un jeune qui arrivait dans l’entreprise, qui avait envie de bosser et qui était régulier, qui venait à l’heure », explique ce collègue, qui décrit un jeune homme « assez gentil, souriant ». « On ne le retrouve pas, on ne trouve pas sa voiture… C’est inquiétant », lâche-t-il.
La justice a ouvert une information judiciaire pour enlèvement et séquestration (nouvelle fenêtre). Aucune piste n’est pour l’heure écartée : « diverses pistes d’enquête sont envisagées, sans qu’aucune ne puisse revêtir un caractère certain », a indiqué le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy. Mais le parquet précise qu’« un certain nombre d’investigations (…) laisseraient à penser que ce n’est pas de son plein gré que ce jeune ne serait pas rentré chez lui ».
À Nantes et dans la périphérie, des commerçants ont affiché ses avis de recherche, à la demande de la famille : le jeune homme de 22 ans, 1m85, portait un sweat, un pantalon et des chaussures noires. « Tout le monde doit se mobiliser pour retrouver ce jeune. Nous aussi, on a des enfants… On aimerait bien être aidés dans sa recherche », confie l’une d’entre elles, qui a placardé le portrait du vingtenaire sur la vitrine de sa boutique de Bouaye.
Une aide, un soutien que la délégation régionale des Pays de la Loire de l’association Assistance et recherche des personnes disparues (nouvelle fenêtre) a, elle aussi, apporté à la famille. « On essaie de calmer un peu leur anxiété et leurs angoisses. On leur explique comment peut fonctionner une enquête de police, sans forcément des renseignements tous les jours », explique Anne Marais, sa présidente. Les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Nantes. La famille d’Axel appelle toute personne en possession d’informations concrètes à se rapprocher des enquêteurs.
