• Toujours trop de mouettes et de goéland dans plusieurs stations balnéaires.
  • Mais plus étonnant encore, 2000 de ces volatiles survolent la ville de Toulouse en Haute-Garonne et certains attaquent.
  • Que font ces espèces si loin de la mer ?

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Le 13H

Quelques battements d’ailes. Des cris qui résonnent au milieu des immeubles. Non pas au bord de l’Atlantique, mais bien en plein centre-ville de Toulouse (Haute-Garonne), à plus de 150 kilomètres des côtes. « Je ne pensais pas en trouver ici à Toulouse, effectivement », sourit une habitante. « En ce moment, on remarque qu’il y en a beaucoup », témoigne une autre Toulousaine. Des mouettes et des goélands installés dans la ville rose, le spectacle est insolite, mais désormais, quotidien pour cet habitant. « On ne les voit pas trop, mais par contre, on les entend très bien. Honnêtement, on ne s’attend pas vraiment à avoir des animaux comme ça, plutôt marins, à Toulouse », confie-t-il dans la vidéo en tête de cet article avant de conclure, amusé : « Il manque juste les petites guinguettes et puis on est en Méditerranée. » 

D’autres les observent pendant des heures pour obtenir la bonne photo. « Il faut être très réactif dès qu’il y en a une qui s’envole. Il faut tout de suite être sur le coup et photographier », s’enthousiasme Sacha Raingeval, photographe amateur. Au total, jusqu’à 2000 individus ont été observés ici, mais qu’est-ce qui attire autant ces oiseaux marins ? « C’est essentiellement lié au fait que Toulouse accueille un des grands fleuves de France. Les oiseaux qui sont entre la Méditerranée et l’Atlantique utilisent le couloir de la Garonne pour passer de l’océan à la mer », explique Ghislain Riou, chef de projet faune ornithologue « Natue en Occitanie ».

Autre facteur, la présence de nombreux poissons et de déchets qui attirent ces oiseaux. Mais attention, pour manger, ces volatiles peuvent aussi se montrer un peu voraces, comme ici à Paris, avec ce repas de fast-food entièrement dérobé. Ce restaurateur en a, lui aussi, fait l’expérience. « On avait un enfant en train de manger une crêpe. On a entendu des cris, donc on s’est retournés. On a vu l’oiseau, une mouette, assez conséquente, plus gros qu’un pigeon, il a volé la crêpe du petit », rapporte Jean-Charles Carrère, gérant de la « Guinguette A m’en donné  » à Toulouse. Des crêpes, et parfois des canetons. Il y a deux ans, faute de nourriture, des goélands avaient dévoré de petits canards dans un jardin public, suscitant l’émotion de certains promeneurs.

La rédaction de TF1 | Reportage Kylian PRÉVOST, Marie HOLLENDER, François GUINLE

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