La France se remet doucement de la tempête Kirk qui, il y a une semaine, a provoqué des dégâts considérables.
En Seine-et-Marne, une commune sur quatre a été touchée par des crues d’une ampleur exceptionnelle.
Certains propriétaires comptent à présent sur la reconnaissance d’état de catastrophe naturelle.
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Tempêtes, orages, inondations… la météo s’emballe en France
Les fortes pluies liées à la dépression Kirk ont laissé des traces durables en Seine-et-Marne où, notamment, le Grand Morin est sorti de son lit et ses eaux ont envahi les communes alentour. Une semaine après son passage, les propriétaires se lancent dans des journées d’expertise.
Chez ce couple vivant à Montry et suivi dans le reportage de TF1 ci-dessus, l’eau n’a rien épargné, chaque dégât est inspecté et reporté dans un document qui sera transmis à l’assurance. « Je constate les dégâts, je leur explique leurs droits. Nous sommes là pour les épauler et les aider à faire la réclamation auprès de l’assureur », explique l’expert Jacques Ifergan. C’est maintenant un travail colossal qui les attend. Selon ce dernier, il y en a pour plus de 100 000 euros de dégâts. Et tout est à refaire. « Ce qu’on espère, ce n’est même pas de dire de gagner de l’argent, c’est juste d’avoir un truc comme avant pour revivre dans notre maison », explique le couple à TF1.
« En l’espace de six ans, j’en suis, pour ma part, à ma troisième déclaration »
À Crécy-la-Chapelle, toujours aucune nouvelle des assurances pour Thomas, un autre sinistré qui n’a pas attendu le passage des experts pour entamer le nettoyage, mais il a commencé à constituer son dossier : « On essaie de rassembler un maximum de photos », explique-t-il à notre équipe. « Parfois, on n’a pas toujours les factures, parce que ce sont les choses qui datent un peu. On essaie de retrouver sur Internet l’équivalent pour dire à l’assurance le prix que ça vaut ».
Reste pour tous ces habitants un sentiment de lassitude et pour cause, c’est la deuxième inondation de l’année. De quoi inquiéter Ludovic, lui aussi un résident sinistré à Crécy, qui n’est pas sûr d’être couvert cette fois-ci par son assurance : « On s’est rendu compte que dans le contrat d’assurance qu’on avait, on était couvert pour deux inondations sur une période de 15 ans », explique-t-il. « Le problème aujourd’hui, c’est qu’en l’espace de six ans, j’en suis, pour ma part, à ma troisième déclaration, parce que c’est le troisième sinistre », dit-il. Il compte à présent sur la reconnaissance d’état de catastrophe naturelle et espère ainsi être indemnisé.
