La mère du bébé enlevé dans un hôpital de Seine-Saint-Denis fin octobre a été remise aux autorités françaises ce jeudi.
Elle doit être présentée à un juge d’instruction de Bobigny en vue d’une mise en examen.
La grand-mère de Santiago, elle, se dit prête à accueillir le nourrisson pour le « ramener » dans « un bon chemin ».
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Enlèvement de Santiago : le nourrisson retrouvé vivant
Que va devenir le petit Santiago ? La mère de ce bébé né grand prématuré, enlevé fin octobre dans un hôpital de Seine-Saint-Denis, a été remise, ce jeudi 7 novembre, aux autorités françaises , après son arrestation par la police néerlandaise. Elle doit être présentée à un juge d’instruction de Bobigny en vue d’une mise en examen, avant un éventuel placement en détention provisoire, selon les informations de TF1/LCI. Le père du nourrisson, de son côté, a refusé pour l’heure la procédure accélérée et sa remise à la France devrait prendre plus de temps.
Tandis que le sort de ses parents sera décidé par la justice, la question se pose sur l’avenir du nourrisson. Ce jeudi, au micro du 20H de TF1, la grand-mère de Santiago se dit prête à l’accueillir. « On peut aider Santiago. On peut répondre à tous ses besoins », affirme-t-elle dans le reportage en tête de cet article. « Nous sommes des personnes ayant des biens et qui travaillent, assure encore la mère de la suspecte. Et on voudrait ramener notre fille et notre petit-fils dans un bon chemin ». La garde du nourrisson devra être tranchée par un juge des enfants après avoir enquêté sur la stabilité de cette famille.
Santiago en bonne santé
Le bébé, rapatrié en France le 31 octobre par ambulance, va bien, selon une source proche du dossier contactée par l’AFP, une information confirmée ce jeudi à TF1/LCI.
Santiago, âgé de 17 jours lors de son enlèvement, avait été enlevé par ses parents de 23 et 25 ans dans le service de néonatalogie d’un hôpital à Aulnay-sous-Bois, près de Paris. Ce grand prématuré , né avec huit semaines d’avance, nécessitait des soins constants en couveuse. La police néerlandaise avait arrêté le 25 octobre dans une chambre d’hôtel d’Amsterdam les deux parents avec leur enfant, dont la fragilité faisait craindre pour sa vie en l’absence de prise en charge hospitalière. Ces derniers avaient été placés en détention provisoire en vue de leur remise à la France.
Le parquet de Bobigny est jusqu’ici resté très prudent sur les motifs de l’enlèvement, mais il est probable que les parents aient craint de perdre la garde de leur enfant et qu’il ne soit placé. Ils avaient eu, le jour des faits, un entretien avec les équipes de l’hôpital.