A Nîmes, dans le Gard, le 21 septembre 2025.

L’état de catastrophe naturelle a été reconnu pour 127 communes du sud-est et de l’ouest de la France après les intempéries qui ont fait un mort en Bretagne, a annoncé, samedi 27 septembre, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau.

« Dimanche et lundi derniers, les départements des Bouches-du-Rhône, des Côtes-d’Armor, du Vaucluse et du Var ont été touchés par des inondations et des orages particulièrement intenses », a rappelé sur son compte X Bruno Retailleau, qui avait « immédiatement décidé de déclencher la procédure accélérée de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour les communes concernées ». Cette reconnaissance permet de lancer « rapidement les démarches d’indemnisation pour les citoyens touchés », a ajouté le ministre démissionnaire.

Lundi, une femme de 55 ans avait été retrouvée morte dans son véhicule à Ploumagoar dans les Côtes-d’Armor, après s’être retrouvée bloquée sur une route inondée.

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Précipitations inédites

Quatre autres départements du sud de la France avaient été placés en vigilance orange par Météo-France pour pluie-inondation ou orages, et des valeurs « inédites » de précipitations ont été enregistrées à Avignon (101,4 millimètres en deux heures) ou à Eyragues, dans les Bouches-du-Rhône (86,6 millimètres en deux heures). Les matchs, de football entre l’OM et le PSG ou de rugby entre Toulon et La Rochelle, avaient également été reportés.

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Ces épisodes pluvieux méditerranéens tendent à être plus intenses sous l’effet du réchauffement climatique, rappelle Météo-France sur son site Internet.

A l’horizon 2100, ces pluies intenses pourraient augmenter de « 15 % en moyenne » sur le territoire français, et jusqu’à « 20 % sur la moitié nord du pays », précise la trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (Tracc).

Le Monde avec AFP

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