Un jeune garçon de 13 ans a disparu en mer au large de Palavas-les-Flots, dans l’Hérault, ce dimanche 20 avril.
Il était parti nager dans l’après-midi, mais ses proches ont donné l’alerte ne le voyant pas revenir.
Les recherches n’ont rien donné pour le moment.

Ses proches ont rapidement prévenu les secours. Un adolescent de 13 ans, parti nager dans l’embouchure du Lez, à Palavas-les-Flots (Hérault), est porté disparu, indique un communiqué de la préfecture maritime de la Méditerranée ce dimanche 20 avril. D’importantes recherches ont été entreprises mais sont pour le moment restées vaines.

Une enquête ouverte par le parquet de Montpellier

« Parti nager aux alentours de 16h20, la disparition de l’adolescent a été signalée à 16h40 par ses proches ne le voyant pas revenir », précisent les autorités. Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en Méditerranée (Cross Med) et les pompiers ont déployé « un vaste dispositif de sauvetage comprenant des moyens aériens maritimes et terrestres ».

Dans le détail, un hélicoptère de la Sécurité civile Dragon 34 et un drone ont survolé la zone, où la température de l’eau atteint actuellement les 15°C, tandis que plusieurs « véhicules nautiques » ont été dépêchés sur place. Six plongeurs ont aussi été mobilisés, ainsi qu’une équipe cynophile de la gendarmerie de l’Hérault. Le secteur de recherche a été peu à peu élargi et une cellule psychologique a pris en charge les proches de la victime. 

« À 20h40, le préfet maritime a décidé de suspendre les recherches par moyens dirigés pour la nuit et de les reprendre demain matin au lever du jour. » Une enquête a aussi été ouverte par le parquet de Montpellier pour éclaircir les circonstances de cette disparition.

Des conditions météo défavorables ce week-end

La préfecture tient à rappeler quelques conseils afin d’éviter ce type d’accident : « consulter les prévisions météorologiques et être attentif aux changements soudains, plus fréquents en cette saison », « s’assurer d’être en bonne santé et ne pas surestimer ses capacités physiques » ou encore « prévenir un proche de ses horaires de départ, de retour et de son lieu de mise à l’eau ».

Samedi, le préfet de l’Hérault appelait à la prudence en raison des conditions météorologiques, pouvant créer « des vagues de plus de 1,5 m à 3 m de hauteur, rendant la baignade dangereuse ».

Zoé SAMIN

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