Ce samedi 24 août à 21h les cloches des églises parisiennes sonneront toutes au même moment.
Une façon de célébrer les 80 ans de la Libération de Paris.
Comme chaque année depuis 2002, une messe commémorative sera aussi donnée à Notre-Dame de Paris.

Toutes à l’unisson. Les cloches des églises parisiennes sonneront au même moment ce samedi soir pour célébrer les 80 ans de la Libération de la capitale. « À la demande de la Ville de Paris, et en accord avec Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, les cloches des églises parisiennes sonneront le samedi 24 août à 21h comme elles l’ont fait le 24 août 1944 », a informé le diocèse dans un communiqué. Ce dernier rappelle une description de cet épisode faite par l’écrivain Georges Ravon le 25 août 1944 dans Le Figaro.

« Les nerfs tendus, chacun guettait l’étincelle. Chacun attendait le signal. Viendrait-il enfin cette nuit ?… Il est venu, donné par le bourdon de Notre-Dame, repris par les cloches de toutes les paroisses. (…) À 22h, l’avant-garde des troupes françaises est arrivée au cœur de la Cité », écrivait Georges Ravon.

Des messes commémoratives

Dimanche, en ouverture d’une journée de commémoration, Mgr Laurent Ulrich célébrera une messe commémorative à 10 heures en l’église Saint-Germain l’Auxerrois, ajoute le communiqué. Le diocèse précise que chaque année depuis 2002 une messe commémorative est également célébrée à Notre-Dame de Paris « à l’intention explicite du Général de Gaulle, du Maréchal Leclerc, de tous les résistants, victimes civiles et militaires de la guerre de 1939-1945, ainsi que pour la paix ».

Le 26 août 1944 en effet, après avoir descendu l’avenue des Champs-Élysées, le Général de Gaulle avait tenu à se rendre à la cathédrale Notre-Dame, accompagné du Général Leclerc, libérateur de Paris à la tête de la 2e Division blindée, et des chefs de la Résistance française, rappelle le diocèse. « Dans une atmosphère chargée d’émotion, et alors que des coups de feu se font encore entendre, le chant du Magnificat avait retenti dans la cathédrale », ajoute le communiqué.


Rania HOBALLAH

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