Une vaste enquête de santé, baptisée Albane, est lancée, à partir de ce lundi, auprès de la population française.
Elle a pour but de mieux comprendre les liens entre la santé, l’environnement et l’alimentation.

Les autorités sanitaires veulent évaluer l’état de santé de la population en France. Pour ce faire, une enquête est lancée, à partir de ce lundi 16 septembre, sur un premier échantillon de 200 adultes et 200 enfants de plus de 2 ans. Cette phase pilote se déroule dans les régions d’Ile-de-France et de Nouvelle-Aquitaine jusqu’en décembre, pour préparer la mise en place de l’étude à l’échelle nationale au printemps 2025. 

L’idée est de documenter « les habitudes alimentaires, l’activité physique ainsi que l’exposition à diverses substances chimiques présentes dans l’environnement » de la population française, indiquent Santé publique France (SPF) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

Les communes et les foyers seront tirés au sort

Ces personnes, tirées au sort, devront dans un premier temps renseigner un questionnaire sur leurs habitudes de vie sur trois semaines puis devront faire des examens de santé dans un laboratoire de biologie médicale. « Certains des participants devront porter un accéléromètre sur une période de sept jours pour mesurer leur activité physique », détaille le communiqué. L’enquête, baptisée Albane, sera répétée tous les deux ans pour « apporter une vision globale et continue de la santé de la population » en France.

La généralisation sur tout le territoire de cette enquête, en mai 2025, inclura « 3000 personnes, dont 2000 adultes et 1000 enfants », a précisé l’Anses, interrogée par l’AFP, soulignant que les communes et les foyers seront tirés au sort. Ces données actualisées seront « analysées pour aider les pouvoirs publics à orienter leurs actions pour mieux protéger la santé à chaque âge de la vie », concluent l’Anses et Santé publique France.

Jusqu’à présent, les deux organismes réalisaient des études séparément, « sans véritable croisement des données » et celles-ci n’étaient pas aussi fréquentes, a expliqué l’Anses. On aura dorénavant « des données très actuelles », ce qui « permettra à SPF de mettre en place les politiques de prévention en santé et mettre à jour les recommandations en santé », a ajouté l’agence.


V. F

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