Plusieurs mesures touchant les épargnants et les propriétaires sont entrées en vigueur durant la période estivale. D’autres ont été actées pour les semaines ou les mois à venir.

Le Livret d’épargne populaire est moins bien rémunéré

Si le taux de rémunération du Livret A n’a pas bougé le 1er août – le gouvernement l’ayant gelé à 3 % jusqu’à fin janvier 2025 – celui du Livret d’épargne populaire (LEP) est passé de 5 % à 4 %. Ces rendements sont nets, car les deux livrets sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.

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Le LEP est accessible sous condition de ressources. Un couple avec deux enfants (trois parts fiscales), par exemple, peut en ouvrir un si son revenu fiscal de référence ne dépasse pas 46 367 euros.

Rénovation, aidants, voitures et vélos électriques : de nouveaux motifs permettent de débloquer son PEE

L’argent placé sur un plan d’épargne entreprise (PEE) est en théorie bloqué pendant cinq ans. Certains événements de la vie autorisent toutefois les salariés à l’utiliser avant – le mariage ou le pacte civil de solidarité (pacs), le décès du conjoint, la rupture du contrat de travail, l’achat de son logement, etc. Par un décret entré en vigueur le 7 juillet, la liste des cas a été allongée.

Il est désormais permis de débloquer tout ou partie de son PEE pour financer des travaux de rénovation énergétique de sa résidence principale (isolation, installation d’un équipement de chauffage utilisant une énergie renouvelable…), pour l’achat d’un véhicule dit « propre » (notamment les voitures électriques neuves ou d’occasion et les vélos électriques neufs), et pour faire face à une situation de proche aidant.

Explications | Article réservé à nos abonnés L’épargne salariale devient plus facile à débloquer, pour une rénovation énergétique ou l’achat d’un vélo électrique

En pratique, nombre d’établissements financiers gérant ces PEE attendent toutefois que le ministère du travail publie les modalités précises de la mesure pour débloquer les fonds.

La « prime Macron » est de nouveau « défiscalisable »

Jusqu’à fin 2023, la prime de partage de la valeur (PPV), surnommée « prime Macron », n’était, dans le cas général, pas soumise à l’impôt sur le revenu. Si cette exonération avait été supprimée le 1er janvier, sauf pour les salariés des entreprises de moins de cinquante salariés touchant moins de trois smic, elle a refait surface cet été par un décret du 29 juin.

Ce dernier a en effet autorisé les salariés, à compter du 1er juillet, à verser leur PPV sur un plan d’épargne salariale – qu’il s’agisse de plans d’épargne entreprise (PEE) ou de plans d’épargne-retraite collectifs –, comme c’était déjà le cas pour l’intéressement, la participation, etc. Les sommes ainsi placées échappent à l’impôt sur le revenu, dans la limite, selon les situations, de 3 000 euros ou de 6 000 euros.

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