Cette voiture électrique, pas encore disponible sur le marché européen, est déjà un succès en Chine.
Le moteur d’appoint à essence permet de recharger le véhicule avec une autonomie de près de 1000 km.
Dès l’été 2025, ces voitures seront commercialisées en France et dans toute l’Europe.

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Sur la route, il y a des arrêts dont on se passerait bien. « Je suis en train de recharger ma voiture. J’ai fait Lyon-Clermont-Ferrand et je suis revenu. Je dois être à dix recharges », commente dans le reportage du 20H en tête d’article un automobiliste dont le véhicule dispose d’une autonomie limitée. Et si nous vous disions que rouler 1000 kilomètres sans s’arrêter sera bientôt possible ? « Ça me va bien, c’est presque trop même. C’est plus que ce que j’avais avant », insiste-t-il.  

Cette révolution arrive tout droit de Chine, grâce à un modèle de voiture électrique qui sera bientôt en France. Là-bas, le véhicule s’arrache chez les concessionnaires chinois. « C’est génial. Elle a un prolongateur d’autonomie. Ça me correspond tout à fait », apprécie une cliente qui vient justement de se l’offrir. 

Concrètement, son autonomie est prolongée par un générateur : quand la batterie électrique se vide au bout de 200 kilomètres, un petit moteur d’appoint à essence situé à l’avant prend le relais. C’est pratique car il vient recharger la voiture sans la brancher. « On passe comme ça d’une autonomie de 200 kilomètres à plus de 1000 », précise Yuki Yang, ingénieur des voitures Reev Leapmotor.

Son principal atout : il garantit un usage 100% électrique pour les petits trajets du quotidien, jusqu’à votre travail par exemple. Et pour les grandes distances, moins fréquentes, il y a l’option essence. Ce type de voiture est de plus en plus prisé. La marque a doublé ses ventes l’an dernier. « Elle est différente des voitures thermiques ou des hybrides. C’est une vraie innovation dans l’industrie », assure l’ingénieur. 

Prix de départ : 37.400 euros

Dès cet été, ces voitures seront commercialisées en France et dans toute l’Europe. « Ce n’est pas une technologie nouvelle puisqu’elle existait en Europe déjà il y a une dizaine ou une quinzaine d’années. Mais elle n’a pas été développée par les constructeurs européens. Notamment parce qu’il y a eu une réglementation qui interdisait tout autre véhicule que les véhicules électriques à l’horizon 2035 », explique Clément Dupont-Roc, expert en stratégie automobile au sein de la société de conseil Cways.

Contrairement aux Chinois, les constructeurs européens ont donc arrêté d’investir dans cette technologie. En attendant, en France, certains se réjouissent déjà de l’arrivée de ces modèles dont le  prix de départ se situe autour de  37.400 euros.


La rédaction de TF1 | Reportage : Suzanne PREZ, Louise MALNOY

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