Les opposants à l’autoroute A69, entre Toulouse et Castres, organisent un nouveau week-end de mobilisation.
Une manifestation interdite, mais dont le rassemblement a déjà commencé.
Les autorités craignent que les groupes les plus radicaux ne s’en prennent aux engins de chantier.

Les 208 engins de chantier qui construisent l’A69 sont mis à l’abri pour le week-end, comme on le voit dans le reportage de TF1 ci-dessus. Charles-Alexandre Lepeltier, responsable du site, n’avait jamais vu ça en quarante ans de carrière, mais assure que c’est nécessaire devant la violence de certains opposants. Le matériel, estimé à 120 millions d’euros au total, est sous haute surveillance à l’approche du rassemblement. Le chantier sur lequel il est stocké a carrément été transformé en forteresse : environ 1.100 policiers et gendarmes sont déployés sur le secteur.

Une région quadrillée

Les contrôles policiers s’enchaînent sur les routes. En ville, les opposants qui affluent sont contrôlés dès la sortie du bus. Les autorités cherchent les objets qui peuvent servir d’armes ou à se protéger contre les gaz lacrymogènes. Depuis le début de la semaine, ils en ont confisqué plus d’une centaine.

Les opposants, eux, se regroupent et comptent bien manifester malgré l’interdiction préfectorale. Thomas Brail est une des figures du mouvement. D’après lui, si la préfecture insiste autant sur les risques de violences, c’est pour décrédibiliser la lutte. Les responsables du chantier assurent que malgré l’opposition, l’autoroute A69 sera construite, et que le chantier devrait être terminé comme prévu en 2025.


La rédaction de TF1info | Reportage : Florian Litzler, Régis Roiné

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