Plus de deux tonnes de cocaïne ont été saisies au port du Havre ce lundi.
Une découverte pour laquelle un docker et un chauffeur routier ont été mis en examen.
Les investigations se poursuivent, indique le parquet de Paris ce vendredi.
Cette saisie est une nouvelle preuve que le Havre est bel et bien devenu une porte d’entrée pour la cocaïne en France. Plus de deux tonnes de cette drogue drue ont été découvertes le 30 décembre, dissimulées dans un conteneur du port normand. Une saisie qui a donné lui à l’ouverture d’une information judiciaire et la mise en examen de deux hommes ce vendredi, indique le parquet de Paris dans un communiqué.
130 millions d’euros de marchandise
C’est l’enquête de la section de recherches de Rouen, saisie avec l’Office anti-stupéfiants, qui a permis de mettre à jour un mode opératoire particulier. À savoir le dépôt en zone de déchargement d’un conteneur clone, « un caisson disposant d’un marquage identique à un conteneur déjà référencé dans la cargaison d’un navire à décharger », précise le parquet de Paris. Une opération pour laquelle s’est félicitée le ministre de l’Intérieur (nouvelle fenêtre). « La guerre contre le narcotrafic s’intensifie de jour en jour », a écrit Bruno Retailleau sur X.
Je remercie chaleureusement la Section de recherches de la @gendarmerie de ROUEN et l’OFAST ainsi que les magistrats du parquet du Havre et de la JUNALCO pour le travail exceptionnel qui a permis la saisie de plus de 2 tonnes de cocaïne dans le port du Havre et l’arrestation de… pic.twitter.com/Pz6UOUWBv0 — Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) January 3, 2025
Les deux suspects placés en détention provisoire sont un docker de 22 ans et un chauffeur routier de 41 ans. Ils ont notamment été mis en examen des chefs d’importation de stupéfiants en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs. Des infractions pour lesquelles ils encourent une peine de 30 ans de réclusion criminelle. Toutefois, « les investigations se poursuivent » afin d’identifier « l’ensemble des co-auteurs et complices », indique le parquet.
Une procédure qui confirme « que depuis plusieurs années, le port du Havre est devenu l’une des principales portes d’entrée de la cocaïne sur le territoire national métropolitain pour les organisations criminelles transnationales », comme l’a souligné le parquet. Le prix de revente au détail de la cargaison trouvée dans le port de Seine-Maritime est estimé à plus de 130 millions d’euros.
