• Alors que les incendies, un important dispositif de lutte contre les feux a été déployé pour l’été 2025 en France métropolitaine.
  • TF1info fait le point sur les moyens dont dispose la France pour faire à la multiplication des incendies.

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Incendies en France : l’été 2025 de tous les dangers

Les incendies se multiplient depuis plusieurs semaines dans l’Hexagone. Un embrasement particulièrement précoce qui porte l’empreinte du changement climatique (nouvelle fenêtre). Les conditions météorologiques – canicule (nouvelle fenêtre), végétation desséchée (nouvelle fenêtre), vent violent – rendent ce début d’été particulièrement dangereux. L’incendie près de Marseille (nouvelle fenêtre) (Bouches-du-Rhône) a détruit plus de 750 hectares de forêt. À l’autre bout du littoral méditerranéen, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, au moins 2.000 hectares sont partis en fumée autour de Narbonne depuis lundi. Dans l’Hérault, l’incendie de Castelnau-de-Guers a été fixé après avoir brûlé environ 400 hectares, mais celui de Montdardier (Gard), qui a ravagé 500 hectares, n’est lui pas encore maîtrisé. Alors que les incendies se succèdent, TF1info fait le point sur les moyens dont dispose la France.

Le Canadair CL-415

Pour lutter contre les flammes, la Sécurité civile dispose d’une flotte de 71 appareils. Actuellement, sur le territoire national, 11 avions Canadair CL-415 sont en activité sur les 12 que compte normalement la flotte. Un appareil est en ce moment hors service suite à accident en Corse. Ces avions disposent, dont la capacité d’emport est de 6.000 litres, peuvent agir plus vite que n’importe quel camion et dans des zones difficilement accessibles depuis le sol.

SDIS 83

Le Dash 8-Q400

La France dispose également de huit Dash 8-Q400, des avions spécialisés notamment dans l’attaque des feux naissants. Plus rapide qu’un Canadair, ce bombardier peut larguer jusqu’à 10.000 litres d’eau, soit l’équivalent de deux piscines olympiques, ou bien du liquide rouge pour ralentir l’avancée des flammes. Cependant, il doit se poser plus fréquemment au sol pour réapprovisionner et il n’est pas capable de se charger en eau de mer comme le fait un Canadair. 

PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP
PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Beechcraft B-200 et Air Tractor

Des hélicoptères EC-145 et H-145 et trois Beechcraft B-200, des avions de reconnaissance pour rendre compte de la situation, complètent ce dispositif. Pour l’été 2025, l’Etat et les départements ont loué plusieurs appareils : 6 hélicoptères bombardiers d’eau Puma, 4 hélicoptères Condor et  6 avions Air Tractor (nouvelle fenêtre), capables de larguer jusqu’à 3.000 litres d’eau. Leur petit gabarit leur permet d’intervenir sur des terrains où les avions plus imposants ne sont pas en mesure de manœuvrer. 

Matthieu RONDEL / AFP

Depuis le sol

Pour lutter contre les feux, les moyens aériens seuls ne peuvent suffire. Il faut aussi s’appuyer sur les moyens humains au sol. 

Les sapeurs-pompiers sont plus de 250.000 en France, dont 78 % de volontaires, 17 % de professionnels et 5 % de militaires.  

Environ 4.000 sapeurs-pompiers professionnels et volontaires ainsi que 500 véhicules sont aussi mobilisables par la Sécurité civile en appui des effectifs déjà sur place, dans le cadre du principe de la « solidarité nationale ».

Chaque matin, en s’appuyant notamment sur la météo des forêts, la Sécurité civile fait le point pour identifier les secteurs les plus à risques sur le territoire pour les prochaines 48 heures. Cette analyse permet de prépositionner dispositifs terrestres et moyens aériens de façon adaptée, explique la Sécurité civile. Quelque 5.900 feux ont été maîtrisés depuis le début de l’année, dont la très grande majorité (85 %) avant d’atteindre l’hectare.

Matthieu DELACHARLERY

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