
En bon politique, Gérald Darmanin n’a pas l’habitude de se faire imposer un agenda autre que le sien en matière de communication. Mais depuis l’assassinat, à Marseille, jeudi 13 novembre, de Medhi Kessaci – le frère d’un militant écologiste engagé dans la lutte contre le narcotrafic –, le garde des sceaux était soit absent, soit sur la défensive. Absent de la réunion à l’Elysée, mardi 18 novembre, autour du président de la République, en raison d’un voyage aux Emirats arabes unis, où il est allé demander l’extradition d’une quinzaine de narcotrafiquants français présumés « particulièrement signalés ».
Et sur la défensive, lors de son déplacement à Marseille, jeudi, où il lui a fallu tenter d’expliquer pourquoi Amine O., détenu à Bourg-en-Bresse, considéré par les policiers comme un des cadres de la DZ Mafia susceptible de pouvoir commanditer un tel assassinat à distance, n’avait pas été transféré plutôt dans l’établissement de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), réservé aux narcotrafiquants. « Nous gagnons difficilement une bataille très très dure contre une organisation criminelle (…). La réussite que nous mettons en place doit s’accélérer », a déclaré le garde des sceaux.
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