Audrey Backeberg, 82 ans aujourd’hui, avait disparu en juillet 1962 aux États-Unis, prenant la fuite avec sa baby-sitter.
Six décennies plus tard, elle a été retrouvée « vivante et en bonne santé ».

La fin d’un très long mystère. Jeudi 1ᵉʳ mai, Audrey Backeberg a été retrouvée vivante aux États-Unis, près de 63 ans après sa disparition, a annoncé la police locale dans un communiqué. « Le bureau du shérif est désormais en mesure d’annoncer qu’Audrey Backeberg est en vie et en bonne santé », peut-on lire. 

La jeune femme avait 20 ans lorsqu’elle a disparu de son domicile dans la petite ville de Reedsburg, dans le comté de Sauk (Wisconsin), le 7 juillet 1962. Elle était mariée depuis l’âge de 15 ans, et était mère de deux enfants. Ce que l’on savait à l’époque ? D’après une association de recherches de personnes disparues, Audrey Backeberg avait déposé plainte pour violences conjugales et menaces de mort de la part de son époux, seulement quelques jours avant sa disparition.

Une disparition due à son propre choix

Chip Meister, shérif du comté

Le jour de sa disparition, Audrey Backeberg avait quitté son domicile pour aller récupérer son salaire à l’usine où elle travaillait. La baby-sitter du couple, âgée de 14 ans, avait déclaré à la police qu’Audrey Backeberg et elle avaient fait du stop jusqu’à Madison, capitale du Wisconsin, et de là, avaient pris un bus pour Indianapolis, dans l’Indiana, à environ 480 km, rapporte la BBC. Nerveuse, la baby-sitter a finalement fait demi-tour, laissant Audrey Backeberg à l’arrêt de bus. 

« Une enquête plus approfondie a révélé que la disparition de Mme Backeberg était due à son propre choix et non à une activité criminelle ou à un acte criminel », a indiqué le shérif du comté, Chip Meister, dans le communiqué. Il précise qu’Audrey Backeberg, désormais âgée de 82 ans, réside hors de l’État, sans donner davantage de détails. 

Le détective qui a résolu l’affaire, Isaac Hanson, a déclaré à la chaîne d’information locale WISN, qu’il avait pu échanger avec Audrey Backeberg, rapporte la BBC. « J’ai eu le sentiment qu’elle était passée à autre chose et qu’elle avait mené sa vie. Elle avait l’air heureuse, satisfaite de sa décision. Sans regrets », a-t-il informé. 

Marie TERANNE

Partager
Exit mobile version