• Deux suspects seront jugés en janvier et avril 2026 dans le cadre d’enquêtes sur l’acquisition de poupées sexuelles à caractère pédopornographique, indiquent jeudi 11 décembre les parquets d’Annecy et Cambrai.
  • En tout, une vingtaine d’acheteurs ont été interpellés.

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Shein, l’enseigne chinoise controversée du e-commerce

Des procès dans l’affaire des poupées pédopornographiques. « Une vingtaine d’acheteurs de poupées pédopornographiques sur les plateformes Shein et AliExpress », ont été interpellés mercredi lors « d’une opération d’interpellations simultanées en différents points du territoire national », a annoncé jeudi le parquet de Paris dans un communiqué. Sept d’entre eux « étaient connus pour des faits sur des mineurs », a précisé Aurélie Besançon, cheffe de l’Office mineurs (Ofmin), selon qui les suspects sont âgés d’une vingtaine d’années à près de 70 ans.

Des images pédopornographiques découvertes

Pour l’heure, un homme de 66 ans, jusque-là inconnu des autorités, a été présenté au parquet d’Annecy à l’issue de sa garde à vue, a indiqué la procureure Lise Bonnet. Placé sous contrôle judiciaire, il sera jugé le 21 janvier par le tribunal correctionnel pour acquisition et détention de l’image ou la représentation d’un mineur présentant un caractère pédopornographique. 

En parallèle, un homme de 27 ans, interpellé dans le ressort du tribunal de Cambrai (Nord), a été déféré jeudi, a précisé la procureure Ingrid Gorgen. Dans ce cas précis, les enquêteurs ont découvert au domicile du suspect des images pédopornographiques générées via l’intelligence artificielle. Il sera jugé le 28 avril prochain des chefs d' »acquisition et de détention d’images ou de représentations d’un mineur présentant un caractère pornographique ».

Pour rappel, la Répression des fraudes (DGCCRF) avait signalé à la justice la commercialisation de poupées sexuelles à caractère pédopornographique par le géant de l’e-commerce asiatique Shein, en novembre dernier. Dans la foulée, le parquet de Paris avait ouvert quatre enquêtes, confiées à l’Ofmin, pour la vente de produits illégaux sur les plateformes Shein, AliExpress, Temu et Wish. Une soixantaine d’enquêteurs et seize services de police territoriaux ont été mobilisés sur ce dossier. 

M.G avec AFP

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