Luca De Meo dévoilera sa feuille de route pour redresser Kering au printemps 2026. « Laissez-lui du temps pour arriver », a déclaré François-Henri Pinault, président de Kering, mardi 9 septembre, lors de l’assemblée générale des actionnaires du groupe de luxe, qui a voté la nomination de l’ancien patron de Renault au conseil d’administration, entériné une nouvelle gouvernance au sein du groupe détenu à 42,3 % par la famille Pinault et approuvé sa politique de rémunération.
« Nous devons continuer à nous désendetter, à réduire nos coûts et, là où cela s’impose, rationaliser, réorganiser, repositionner certaines de nos marques », a affirmé l’Italien de 58 ans que François-Henri Pinault a choisi pour lui succéder à la direction générale, en lui accordant un bonus d’accueil de 20 millions d’euros et une rémunération fixe de 2,2 millions d’euros par an.
A l’adresse des petits actionnaires individuels, mécontents du plongeon du titre Kering à la Bourse de Paris observé depuis 2023, M. De Meo a déclaré qu’il sera en mesure d’« agir sans délai » avec des « choix clairs et forts ». Quitte à prendre des mesures « d’ici à la fin de l’année 2025 », poursuit-il. Avant de prévenir que « ces décisions ne seront pas toujours faciles ».
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