Le soja est suspecté d’être un perturbateur endocrinien, en raison de sa forte teneur en phyto-œstrogènes.
Les organismes de santé conseillent aux femmes enceintes de limiter leur consommation de soja à un aliment par jour.
Pour ne pas prendre de risque durant la grossesse, il est fortement recommandé de trouver une alternative à ces aliments.

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Lait non pasteurisé, viande, poisson et œufs crus, alcool, cigarette… Il est commun de savoir que ces aliments sont à proscrire en cas de grossesse, pour des risques d’infection bactérienne ou parasitaire aussi bien chez l’enfant que chez la maman. En revanche, saviez-vous qu’il était également déconseillé de consommer du soja, quelle que soit sa forme ? On vous explique tout.

Les perturbateurs endocriniens, ce fléau

De nos jours, le soja est grandement présent dans notre alimentation. Même de plus en plus. Yaourts à base de soja, lait de soja, steak de soja… Tant d’aliments qui contiennent cette plante issue de la famille des légumineuses. Et à juste titre : le soja a de nombreux bienfaits pour notre corps, aussi bien pour notre apport nutritionnel que pour notre organisme. Néanmoins, si au quotidien, il n’existe pas de limitation quant à sa consommation de soja, il n’en est pas de même pour les femmes enceintes.

En effet, le soja est suspecté d’être un perturbateur endocrinien, en raison de sa forte teneur en phyto-œstrogènes. D’après de nombreuses études effectuées sur des animaux, les phyto-œstrogènes peuvent avoir des effets indésirables sur leurs petits, comme un futur trouble de la fertilité, ou un mauvais développement des organes génitaux. À ce jour, aucune étude réelle n’a eu lieu sur les humains. Toutefois, il vaut mieux prévenir que guérir. Ainsi, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) et l’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé (Inpes) conseillent de limiter la consommation de soja à un aliment par jour.

Par quoi remplacer le soja ?

Nombreuses sont les personnes qui, aujourd’hui, se sont mises au lait végétal pour substituer au lait de vache. Et parmi eux, le lait de soja. De même pour les crèmes desserts ou les yaourts. Aussi, les végétariens ou végans se tournent facilement vers cette plante, très riche en vitamine B9 et en acide folique. Toutefois, il existe des alternatives pour ne pas prendre de risque durant sa grossesse. À savoir : les légumineuses (lentilles, haricots, pois), les céréales telles que le quinoa, le boulgour, l’avoine, le blé, l’épeautre, les graines et les noix.

Mais qu’en est-il de la sauce soja ? Si vous avez pour habitude d’assaisonner vos plats à base de sauce soja, qu’elle soit sucrée ou salée, pas de panique, vos préparations ne seront pas moins bonnes sans ! Vous pouvez par exemple remplacer votre sauce classique par un mélange de caramel et de vinaigre balsamique, ou par une sauce Worcestershire (une sauce d’origine anglaise à base d’anchois).


Marie BOUISSEREN pour TF1 INFO

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