Les punaises des bois peuvent faire des ravages dans les jardins et les cultures.
Non-dangereuses pour l’homme, elles deviennent nuisibles lorsqu’elles pénètrent dans les maisons.
Mais qu’est-ce qui les pousse à se réfugier chez nous ?

Il en existe environ 6 000 espèces. Les punaises des bois, également nommées punaises vertes, se retrouvent partout en Europe. Leur silhouette plate et bombée forme une sorte de bouclier de couleur verte. Quand elle se sent en danger, elle dégage une odeur nauséabonde. Si vous les tuez en les écrasant, par exemple, elles larguent leur substance pour faire fuir les prédateurs.

Pour se nourrir, les punaises des bois aspirent la sève des plantes, des fleurs, des fruits et des légumes grâce à leur rostre (pièce buccale). Résultat, elles font des ravages dans le potager et dans les cultures agricoles. Des odeurs fortes et tranchantes incommodent ces insectes.

Chercher la chaleur

À la fin de l’été et au début de l’automne, la baisse des températures force les punaises des bois, y compris les variétés nébuleuses et diaboliques, à se mettre à l’abri. Les voilà en quête de refuge pour hiberner. Il s’agit d’une réponse naturelle pour survivre à cette période invivable pour elles. Les espaces intérieurs en lisière de jardin ne leur demandent pas beaucoup d’effort. Elles se retrouvent souvent dans la laine de verre isolant les toitures. Elles vont également nicher dans les murs, les greniers ou les sous-sols à la recherche de discrétion et de sécurité.

Parfois, elles pénètrent à l’intérieur des maisons, souvent en grappes de dizaines. Dans les logements humains, elles bénéficient d’une température relativement stable et chaude. De quoi leur offrir un cocon idéal. La disponibilité de nourriture à l’intérieur des logements (plantes, fruits…) peut également les attirer. L’ail et la menthe deviennent des répulsifs efficaces contre les punaises des bois. Il suffit par exemple de vaporiser de l’huile essentielle de menthe mélangée à de l’eau à proximité de l’endroit où se trouvent les insectes pour les faire fuir.


Geoffrey LOPES

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