Dominique de Villepin était l’invité de Darius Rochebin sur LCI ce mercredi soir.
Sur notre plateau, l’ancien Premier ministre a jugé que la question d’une candidature en 2027 n’était pas d’actualité.
Il a toutefois défendu une « voix originale et singulière » pour mener la « bataille des idées ».

Il a déjà décrit la prochaine présidentielle comme l’un des « grands choix » que vont avoir les Français. Sur le plateau de LCI, Dominique de Villepin a multiplié les mises en garde (nouvelle fenêtre)ce mercredi 22 janvier face aux nombreux « défis existentiels » qui attendent le pays et l’Union européenne, notamment incarnés par Donald Trump. S’il refuse l’idée d’un « homme providentiel » pour 2027, préférant prescrire un « sursaut collectif des citoyens », l’ex-Premier ministre n’a toutefois pas écarté la possibilité de mener ce « combat »

De Villepin veut incarner la « bataille des idées »

Face à la « meute populiste et braillarde qui s’exprime sur les marches du Capitole », l’ancien chef de gouvernement promeut la « gravité et le sérieux ». « Une parole faite de mesure, d’humanité, qui peut s’adresser à tous les Français », a-t-il poursuivi, l’opposant à une « parole politique qui fonctionne dans une logique de part de marché ». Des qualités qu’il ne prête visiblement ni à Emmanuel Macron, à qui il recommande une « petite révolution dans son comportement », ni à François Bayrou, dont le « talent est de durer ». (nouvelle fenêtre) 

Alors pourrait-il, lui, incarner cette candidature ? Interrogé à ce sujet sur LCI, Dominique de Villepin a préféré éluder le sujet (nouvelle fenêtre). À ce stade, il n’est pas encore l’heure de se poser la question. « Aujourd’hui, la raison qui m’amène à être ici, c’est d’informer, de prévenir nos compatriotes », a-t-il rétorqué. 

Pourtant, à 71 ans, l’ex-ministre des Affaires étrangères fait régulièrement entendre sa voix. Des prises de parole sans objectif politique, mais pour « dire les choses que d’autres ne disent pas », explique l’intéressé. « Je dis les choses non pas parce qu’elles me passent par la tête, mais pour partager mon expérience en tant que Premier ministre », a-t-il argué, alertant contre le « rouleau compresseur » que représentent notamment les États-Unis, qui risquent « de modifier les rapports de force dans le monde ».

En attendant les prochaines élections, celui qui prône l’usage du référendum et plaide pour « revitaliser la démocratie » se fait en tout cas le porte-parole d’une « première bataille » : « Celle des idées ».


F.S.

Partager
Exit mobile version