• Au fil des alertes en Israël, la population s’épuise jour après jour, et surtout nuit après nuit.
  • Dans le centre de Tel-Aviv, certains Israéliens ont décidé d’installer des tentes dans des parkings souterrains aménagés en abri.
  • Le JT de TF1 est allé à leur rencontre.

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Une nouvelle alerte retentit sur Tel-Aviv. Des Israéliens s’empressent de descendre d’un bus, se précipitant dans le premier lieu sécurisé qu’ils trouvent : un centre commercial. Ces derniers s’agglutinent dans une cage d’escalier, le plus bas possible sous le sol. Au lendemain d’une frappe qui a dévasté un quartier de la métropole israélienne, des dizaines de résidents s’affairent, sacs et valises en mains. « Les soldats sont venus, et nous ont dit de partir. On ne peut pas rester là, parce que l’immeuble n’est pas sûr », indique une Israélienne, partant précipitamment de chez elle. « Il y a presque 1.000 familles à reloger », renchérit un autre. 

Si certains appartements sont endommagés, la structure même des tours peut également avoir été touchée. Les Israéliens forcés de quitter leurs logements sont seulement autorisés à récupérer quelques effets personnels. « C’est un mixeur, un écran de télévision, quelques habits… », énumère l’une d’entre eux, poussant un caddie rempli d’objets empilés. 

Si certains ont décidé de se réfugier chez des amis, d’autres seront logés à l’hôtel pour une durée encore indéterminée. Dans le 20H de TF1 en tête de cet article, on peut voir une Israélienne vivant dans une vieille résidence, ne disposant pas d’abri en cas de bombardement. « Ce n’est absolument pas recommandé, mais dans le pire des cas, on a vraiment cette espèce de débarras où on a mis des chaises, un banc… », dévoile-t-elle, nous ouvrant la porte d’une simple cave. 

Des abris dans des parkings souterrains

Que faire dans ces conditions ? En plein centre-ville, un parking a littéralement été transformé en camping au quatrième sous-sol. Les tentes y sont offertes, et les familles et les personnes seules peuvent s’y installer comme elles le souhaitent. « C’est là que je dors », lance une Israélienne, désignant sa tente, un petit ventilateur à la main. 

L’hôpital Rambam d’Haïfa a annoncé ce vendredi avoir pris en charge au moins 19 blessés, dont un dans un état grave, après des tirs de missiles iraniens sur cette ville du nord d’Israël, une semaine après le début de la guerre entre les deux pays.

Marie TERANNE | Reportage Michel SCOTT, Lucas LASSALLE et Héloïse GREGOIRE

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