- Mohamed Amra a été transféré ce jeudi à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais.
- Il rejoint les détenus déjà incarcérés en début de semaine.
- Un transfèrement tenu secret jusqu’au dernier moment dont le 20H de TF1 diffuse des images.
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Mohamed Amra arrêté après 9 mois de cavale
Mohamed Amra, un des narcotrafiquants les plus dangereux du pays, dont l’évasion avait coûté la vie à deux agents pénitentiaires l’an dernier, a été transféré ce jeudi 24 juillet à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais). Il était 15h30 cet après-midi, quand l’hélicoptère s’est envolé. L’homme est arrivé de Condé-sur-Sarthe (Orne) peu avant 18h dans un appareil du GIGN que l’on voit dans le reportage du 20H de TF1 en tête de cet article, qui s’est posé au sein de la prison, entouré de policiers encagoulés et de CRS.
Cette extraction sous haute surveillance a été tenue secrète jusqu’au dernier moment.
Quelles conditions de détention ?
Derrière les murs de 10 mètres de haut de la prison la plus sécurisée de France, l’isolement de Mohamed Amra sera le plus total. Les promenades, par groupe de cinq prisonniers, sont strictement encadrées. Il ne pourra pas non plus utiliser de téléphone portable, des brouilleurs ont été installés. Ses visites se feront uniquement dans des parloirs hygiaphones semblables à celui que l’on voit dans la vidéo ci-dessus, équipés d’une vitre empêchant tout contact physique. Et aux fenêtres de sa cellule, des barreaux et des grilles sont installés. Il est impossible de passer son bras pour récupérer un objet qui viendrait de l’extérieur.
Il s’agit des mêmes conditions de détention que les 29 autres criminels parmi les plus dangereux de France, déjà transférés ces derniers jours à Vendin-le-Vieil.
Mardi, dans un quartier d’isolement de Fleury-Mérogis, une de nos équipes avait pu suivre en exclusivité le transfèrement des quatre premiers détenus, aux profils extrêmement dangereux. Ces derniers ont été escortés par l’unité d’élite de l’administration pénitentiaire.
Contrairement à Mohamed Amra, ils ont été transférés en groupes, enfermés dans des fourgons aménagés. Contacté ce soir, l’avocat du narcotrafiquant n’envisage pas, pour le moment, de recours sur ces conditions de détention.
