Une pale d’éolienne, à l’usine Siemens Gamesa, au Havre (Seine-Maritime), le 17 février 2025.

Le gigantesque appel d’offres portant sur une capacité d’au moins 8 gigawatts (GW) d’éolien en mer – environ équivalente à celle de huit réacteurs nucléaires – sera-t-il bien lancé d’ici à la fin de l’année, comme promis aux industriels ? La chute du gouvernement de François Bayrou, lundi 8 septembre, alors que la nouvelle feuille de route énergétique de la France n’est toujours pas publiée, pourrait retarder cette échéance cruciale pour le développement de l’éolien en mer, mais aussi pour la décarbonation, la réindustrialisation et l’indépendance énergétique du pays.

Attendue depuis 2023, la troisième édition de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) doit fixer le cap du développement de chaque filière pour les dix prochaines années, l’actuelle version de la PPE (la PPE2, adoptée en 2020 et portant sur la période 2019-2028) étant déjà en partie obsolète. Cette trajectoire doit notamment permettre à la France de réduire la part des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Celles-ci, responsables du dérèglement climatique, représentent encore près de 60 % de la consommation finale énergétique du pays.

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