Le gouvernement a dévoilé mardi les grandes lignes de l’acte II du « choc des savoirs ».
Parmi les mesures phares figure l’entrée en vigueur des nouveaux programmes de mathématiques et de français, de la maternelle à la 6ᵉ.

Le gouvernement prépare déjà la rentrée 2025. Dans cette optique, la ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, dévoile, mardi 12 novembre, les contours de l’acte II du « choc des savoirs » . Toutes les classes de la maternelle à la 6ᵉ bénéficieront, dès l’année prochaine, de programmes de mathématiques et français entièrement refondus. Les nouveaux programmes de langues vivantes seront également mis en place à tous les échelons du lycée. En revanche, il faudra attendre septembre 2026 pour que les collégiens de la 6ᵉ à la 3ᵉ bénéficient d’un nouveau programme, dans le cadre de la refonte du socle de compétences du brevet. 

Autre grand axe, les groupes de besoins. Ces derniers, qui existent depuis la rentrée 2024 en français et maths, seront maintenus. Dans le cas où les difficultés persistent en 4ᵉ et en 3ᵉ, les élèves devront suivre des cours supplémentaires dans ces matières, à raison d’une heure hebdomadaire. Ils auront aussi un dédoublement d’heures d’aide au devoir pendant les vacances. En parallèle, les chefs d’établissement pourront proposer aux parents des stages de remédiation, lesquels consisteront à avancer la rentrée d’une semaine ou à instaurer une semaine de cours durant certaines vacances. 

Enfin, plusieurs dispositions plus généralistes ont été communiquées. À partir de 2026, le brevet des collèges changera de formule, avec un contrôle continu qui comptera pour 40% et l’examen pour 60% de la note finale. Dès l’année suivante, son obtention deviendra obligatoire pour rentrer en seconde. En cas d’échec, les jeunes seront ré-orientés vers des classes de « prépa seconde » ou des CAP. Pour ce qui est du lycée, le processus de renforcement des horaires, engagé par le précédent gouvernement, va se poursuivre. 

Pour rappel, le « choc des savoirs », présenté par Gabriel Attal en octobre 2023, consiste en « une mobilisation générale pour élever le niveau de l’école ». Selon le site de l’Éducation nationale, il se base sur trois grands axes : un meilleur soutien des professeurs, une adaptation de l’organisation des enseignements aux besoins de chaque élève et un rehaussement du niveau d’exigence et d’ambition des élèves. 


La rédaction de TF1info

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