Un accord de trêve, proposé par les États-Unis et accepté par l’Ukraine, doit être présenté à Vladimir Poutine dans les jours à venir.
Le chef d’État russe n’a pas encore livré sa réponse.
Pour les experts invités sur le plateau de LCI, les garanties de sécurité vont jouer un rôle crucial dans la conclusion de cet accord.

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LCI Midi

Kiev et Washington ont proposé, au Kremlin, une trêve de 30 jours « immédiate et sans conditions ». Or, Vladimir Poutine, qui se considère en position de force sur le terrain, n’acceptera un cessez-le-feu qu’à ses propres conditions. « Est-ce que les Russes sont prêts à aller sur une solution un peu à mi-chemin ? », se questionne Maxime Lefebvre, ancien diplomate et professeur de relations internationales, sur le plateau de « LCI Midi ». 

« Je pense qu’il n’obtiendra pas la renonciation de l’Ukraine à ses territoires, ni le changement de régime. Donc ça va probablement se jouer sur la question des garanties de sécurité », souligne-t-il ensuite. Or, « Les Russes ne veulent pas faire un cessez-le-feu pour se retrouver avec des troupes de l’Otan, de l’autre côté de la frontière », résume-t-il.

Ce point de vue est partagé par le général Jean-Paul Paloméros, ancien commandant suprême de l’Otan. « Ça va forcément coincer », admet-il. « Si à un moment ou un autre, des troupes occidentales sont déployées en Ukraine, elles y resteront », affirme-t-il. « Cela veut dire que si Poutine veut aller plus loin, il devra s’en prendre directement aux forces occidentales », note le général. La question des garanties de sécurité est donc cruciale dans ce dossier.


Emma ALLAMAND

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