Pulp en concert à Bilbao (Espagne), le 10 juillet 2025.

Lancé en 2006, le festival Bilbao BBK Live témoignait alors de l’élan qui portait la capitale de la province de Biscaye (Espagne), dans la foulée d’une spectaculaire campagne de revitalisation urbaine et culturelle, symbolisé, en 1996, par l’ouverture du Musée Guggenheim, imaginé par l’architecte Frank Gehry. Métamorphosée, l’ancienne cité de l’industrie métallurgique est devenue l’un des principaux pôles touristiques du nord de l’Espagne, quand le festival organisé par le producteur basque Last Tour et financé, en partie, par une banque de la région (la Bilbao Bizkaia Kutxa) s’est imposé comme l’un des événements musicaux majeurs du pays, au même titre que le Primavera Sound et le Sonar, à Barcelone, le FIB, à Benicassim ou le Mad Cool, à Madrid.

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Jeudi 10 juillet, une nouvelle édition s’ouvrait sur le site habituel de la Kobetamendi, perché au sommet de la colline de Cobetas, dominant spectaculairement Bilbao. Réparties entre immense clairière et décor sylvestre, six scènes accueillent, jusqu’au samedi 12 juillet, une programmation déclinée entre phénomènes pop et avant-garde électro, têtes d’affiche et espoirs de la scène internationale, espagnole et basque. Pour cette soirée d’ouverture, quelque 30 000 festivaliers butinent avec plaisir de l’indie-pop ouvragée de Japanese Breakfast, menée par l’Américano-Coréenne Michelle Zauner, au rock’n’soul intense de l’Anglo-Ougandais Michael Kiwanuka. Mais au vu du nombre de tee-shirts imprimés à son nom, un groupe domine très largement les attentes du jour : Pulp.

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