Susceptible de provoquer des symptômes respiratoires, oculaires et des troubles neurologiques, le « Sniper 1000 » a été interdit en France il y a dix ans.
Plus de 2000 flacons ont pourtant été saisis par les autorités depuis le début de l’année.
Les douanes et la répression des fraudes tirent la sonnette d’alarme.

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Le fléau des punaises de lit

Il est pourtant interdit de l’utiliser depuis 10 ans. Les douanes et la Répression des fraudes (DGCCRF) ont alerté mercredi 2 octobre les consommateurs sur la multiplication des saisies de « Sniper 1000 », un insecticide utilisé dans le traitement des infestations de nuisibles comme les punaises de lit. Dans une étude publiée en décembre 2023 , les autorités sanitaires avaient déjà rappelé les risques que représente cette substance active de la famille des organophosphorés : classée comme mortelle par inhalation et toxique par contact avec la peau ou par ingestion, elle est susceptible de provoquer des symptômes respiratoires, oculaires et des troubles neurologiques. 

Plus de 2000 flacons saisis

Interdit en France depuis 2013, l’insecticide continue d’être vendu sur « des étals de marchés, sur des plateformes de commerce électronique ou par des particuliers sur les réseaux sociaux », indique un communiqué des douanes et de la DGCCRF. « Face à la recrudescence des saisies réalisées sur les voyageurs, un message de prévention à l’attention des usagers, édité par la DGCCRF, est affiché par les services douaniers, à l’arrivée des vols considérés comme à risque », précisent les autorités. 

Depuis le début de l’année 2024, plus de 2000 flacons de « Sniper 1000 » ont été saisis par les services douaniers, dans du fret et dans des bagages de voyageurs à l’aéroport de Roissy et dans un bureau de dédouanement postal à Wissous (Essonne). « En cas d’infestation par des punaises de lit, les consommateurs sont incités à privilégier, en première intention, les solutions mécaniques et thermiques (aspiration, lavage, chaud, froid) », indique le communiqué.  

« Si l’infestation persiste, il est recommandé de contacter un professionnel qualifié et référencé sur le site stop-punaises.gouv.fr. Enfin, si l’achat de produits biocides est nécessaire, opter pour les circuits de distributions conventionnels où des conseils en matière d’application ou de stockage des produits pourront être délivrés », poursuivent les autorités.  


M.T avec AFP

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