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- Emmanuel Macron a ouvert mardi un nouveau cycle de consultations préalables à la désignation d’un premier ministre après avoir « constaté », selon l’Elysée, qu’un gouvernement avec le NFP serait « immédiatement censuré » par le camp présidentiel, la droite et l’extrême droite à l’Assemblée nationale. Invoquant la « stabilité institutionnelle », il a balayé, lundi, l’option de nommer Lucie Castets à Matignon, suscitant l’ire à gauche, qui dénonce un « déni » de démocratie.
- Mercredi, le chef de l’Etat devrait recevoir de nouveau le président du groupe la Droite républicaine à l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, la secrétaire du parti Les Républicains (LR), Annie Genevard, et le président des sénateurs LR, Bruno Retailleau.
- Le Rassemblement national, Eric Ciotti et La France insoumise n’ont pas été conviés. Les autres composantes du Nouveau Front populaire refusent de revenir à l’Elysée, sauf si c’est pour « discuter des modalités d’une cohabitation », a souligné mardi Lucie Castets.
- La France insoumise a appelé à une « grande mobilisation face au coup de force de Macron », le 7 septembre, se joignant à l’appel de plusieurs organisations de jeunesse. Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, est également sur cette ligne. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a de son côté déclaré qu’il participerait aux manifestations « s’il y en a », sans toutefois encourager le « chaos » dans la rue.
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