Une semaine après la frappe israélienne au Qatar, soit le 17 septembre, l’Arabie saoudite et le Pakistan ont signé un accord de défense, prévu de longue date. Un geste qui reflète la volonté saoudienne de diversifier ses alliances dans le double contexte de l’offensive israélienne à Gaza, qui dure depuis octobre 2023, et du relatif désengagement des Etats-Unis, son protecteur historique.

L’histoire commune entre Riyad et Washington remonte au pacte du Quincy, conclu en 1945, qui scella le troc « pétrole contre protection ». Mais l’Arabie saoudite d’aujourd’hui n’est plus le petit Etat d’alors : troisième producteur mondial de pétrole, elle s’impose comme la principale puissance arabe.

Le royaume assume certaines divergences avec Donald Trump, en coprésidant, par exemple, en septembre 2025 avec la France une conférence à l’ONU sur la solution à deux Etats, Israël et Palestine. Il n’en reste pas moins un allié central des Etats-Unis. En témoigne le choix de Donald Trump de se rendre à Riyad, en mai, pour son premier déplacement à l’étranger depuis son retour à la Maison Blanche.

Dans cette vidéo, nous revenons sur la relation ambivalente entre Riyad et Washington et sur ce qu’elle dit de la place de l’Arabie saoudite dans un Moyen-Orient en pleine recomposition.

Pour en savoir plus sur la politique de leadership régional du prince héritier et premier ministre saoudien, Mohammed Ben Salman, vous pouvez aussi lire cet article.

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