Ces derniers jours, la France, a connu d’importants cumuls de pluie, bien au-delà des moyennes de saison – et parfois au-dessus des maximums enregistrés jusqu’à présent.

Le niveau des précipitations, comme celui des températures, est fortement sujet à un ressenti, et ce ressenti peut être trompeur. Dans un monde où le climat change, nous savons que le régime des pluies tend à se dérégler : les précipitations sont plus abondantes, mais moins efficaces pour remplir les nappes phréatiques ou alimenter les cours d’eau.

Dans le graphique ci-dessous, nous avons comparé la quantité de pluie dans plusieurs dizaines de stations françaises en la comparant à la moyenne enregistrée entre 1996 et 2022.

Tapez le nom de votre ville

Ou essayez avec ces communes : Serre-les-Sapins (25), Corps-Nuds (35), Provins (77), Roscanvel (29), Le Boulou (66), Canenx-et-Réaut (40), Sainghin-en-Weppes (59), Vic-la-Gardiole (34), Bar-le-Duc (55), Centuri (2B), Elbeuf (76), Rouperroux-le-Coquet (72), Chamouille (02), Saint-Contest (14) ou Créteil (94)…

 

Afin d’affiner la compréhension du graphique, voici comment Météo-France classe l’intensité des précipitations :

  • pluie faible : 1 mm à 3 mm en une heure ;
  • pluie modérée : 4 mm à 7 mm en une heure ;
  • pluie forte : 8 mm et plus.

Précisons qu’une mesure de 1 millimètre de précipitations équivaut à 1 litre déversé par mètre carré.

Météo France met à disposition, en données ouvertes, des relevés météorologiques (température, précipitations, vent…) mis à jour toutes les trois heures et que nous agrégeons par jour.

Ces données livrent le détail des relevés pour plusieurs dizaines de stations météorologiques en France hexagonale et d’outre-mer. Leur profondeur historique remonte jusqu’en 1996.

Il est important de préciser que nos moyennes ne sont pas des normales saisonnières, qui sont, elles, calculées différemment.

La série « En graphiques » des Décodeurs éclaire l’actualité sous forme visuelle. Retrouvez tous les articles dans notre rubrique.
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