• Les alliés de Kiev préparent un plan contenant 3 garanties de sécurité pour l’Ukraine.
  • Celui-ci devrait notamment comporter la consolidation de l’armée ukrainienne, un déploiement de troupes de la Coalition des volontaires et un filet de sécurité américain.
  • Leur mise en œuvre reste conditionnée à un cessez-le-feu.

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Ukraine : 4ᵉ année de guerre

Depuis plusieurs mois, Paris et Londres mènent une série de réunions et de négociations pour planifier les garanties de sécurité à apporter à l’Ukraine lorsque les combats prendront fin. Avant une nouvelle rencontre à l’Élysée, ce jeudi 4 septembre, pour détailler le plan des alliés de Kiev. Un plan qui se diviserait en trois points. 

Premier point : la consolidation de l’armée ukrainienne. Celle-ci doit être renforcée « dans la durée (…) à la fois en volume, en force, en financement, en capacité opérationnelle », selon la présidence française. Cela devrait notamment passer par un développement de son industrie de défense ou encore la poursuite des formations des soldats par des militaires européens. C’est « le pilier le plus important, le plus indispensable », a martelé Emmanuel Macron, ce jeudi. 

Un « signalement stratégique »

Deuxième garantie : le déploiement en Ukraine des troupes de la Coalition des volontaires. À ce stade, seuls la France, le Royaume-Uni et les pays baltes ont indiqué être prêts à envoyer leurs hommes, à l’inverse de la Pologne et de l’Allemagne. Ces soldats ne partiront pas faire la guerre, mais agiront comme « un signalement stratégique » à destination des Russes. 

Enfin, si les États-Unis excluent toute présence militaire sur le sol ukrainien, ils pourraient étendre un filet de sécurité. « Nous sommes prêts à les aider, probablement par voie aérienne », a ainsi indiqué Donald Trump à Fox News, le 19 août. Le Pentagone pourrait également mettre à disposition de Kiev des moyens de surveillance et de renseignements. 

La Coalition des volontaires doit donc détailler, finaliser puis valider ces garanties de sécurité. Toutefois, il reste encore des interrogations, notamment sur le nombre d’hommes envoyés par les Européens en Ukraine ou encore la question de la sécurisation de la mer Noire. 

Emma ALLAMAND

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