Rester active durant la grossesse est fortement conseillé.
L’activité physique est bénéfique pour la future maman et son bébé, à condition de respecter certaines précautions.
Natation, marche, gym… de nombreux sports peuvent être pratiqués enceinte.

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Bien dans son corps, bien dans sa tête

La grossesse ne signifie pas l’arrêt du sport, bien au contraire. Selon le ministère des Sports, pratiquer une activité physique enceinte apporte de nombreux bienfaits, tant pour la future maman que pour son enfant à naître. Rester active durant la grossesse est fortement conseillé par les professionnels de santé. En effet, l’activité physique améliore le bien-être général, la qualité du sommeil et l’estime de soi, que l’on soit enceinte ou non. Elle contribue aussi à une meilleure circulation sanguine, prévenant ainsi les douleurs lombaires et les troubles du transit intestinal. Le sport aide à contrôler la prise de poids d’une femme enceinte, réduit le risque de diabète gestationnel et diminue les risques de naissance prématurée. « Cela limite aussi le risque de complications comme la prééclampsie et améliore la respiration et l’endurance« , ajoute Émilie Gerbron, gynécologue et spécialiste à Parents. 

« Même si l’idée n’est pas encore suffisamment ancrée dans notre société, la maternité ne signifie pas pour autant l’arrêt de toute activité physique et sportive, bien au contraire !« , a rappelé Roxana Maracineanu, lorsqu’elle était ministre des Sports, dans le guide de la pratique sportive pendant la maternité diffusé par son ministère. Mais toutes les disciplines ne sont pas recommandées et certaines précautions sont à prendre. Alors, quel sport peut-on pratiquer en toute sécurité durant la grossesse ?

Faire du sport enceinte est-il dangereux pour le bébé ou la maman ?

Une activité physique adaptée et modérée ne présente pas de risques pour une grossesse classique. Mais certaines femmes enceintes peuvent avoir une contre-indication à la pratique d’une activité physique. Alors, avant de se lancer dans une pratique sportive, il faut en discuter avec le professionnel de santé qui suit votre grossesse. « Contrairement aux idées reçues, le risque de prématurité n’est pas augmenté et le neuro-développement du bébé pourrait même être amélioré« , explique le ministère des Sports dans son guide (écrit avec des sages-femmes, des médecins généralistes et des médecins gynécologues). Et pour cause, dès sa naissance, un bébé dont la mère a pratiqué une activité physique aurait une meilleure capacité à s’orienter et à réguler ses émotions.

Certains sports présentent des dangers pour le bébé, notamment ceux avec des risques de chute comme le ski alpin ou l’équitation. Il est donc préférable de ne pas les pratiquer après le premier trimestre de grossesse. « Durant la grossesse, il est important d’être prudente, quel que soit le sport », explique Priscille Le Grelle, médecin fédéral de la Fédération française d’équitation (FFE), dans Santé magazine. Si une personne enceinte souhaite tout de même continuer à monter à cheval pendant ses premiers mois de grossesse, elle doit se limiter à du pas et du trot. Les sports de contact comme les arts martiaux (le judo, le karaté…) ou les sports collectifs (le football, le handball) sont aussi déconseillés, car la femme enceinte peut recevoir des coups dans le ventre. La plongée sous-marine est à proscrire parce qu’il y a un risque d’accident de décompression pour le fœtus qui pourrait entraîner sa mort.

Quelles activités puis-je pratiquer enceinte ?

Les activités physiques comme la marche, la natation, le yoga prénatal, le Pilates et la gymnastique douce. « La natation est idéale, car elle soulage les douleurs lombaires et active le système cardio-respiratoire sans impact sur les articulations« , détaille le guide du ministère des Sports. La marche est également une excellente alternative, accessible à toutes, même aux personnes qui n’ont jamais pratiqué de sport. « Marcher enceinte stimule les fonctions cardio-pulmonaires et peut être poursuivi jusqu’à l’accouchement« , précise le document ministériel. Quant aux étirements, à la gymnastique douce ou au yoga prénatal, ils permettent de travailler la respiration et de préparer le corps à l’accouchement. Quelle que soit l’activité, il est recommandé de la pratiquer à un rythme modéré, avec des séances de 20 à 60 minutes plusieurs fois par semaine. Si des signes inhabituels apparaissent (essoufflement persistant, étourdissements, douleurs abdominales), il vaut mieux interrompre sa séance et consulter son médecin ou sa sage-femme.


Lena SAINT JALMES pour TF1 INFO

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