Rester à l’heure d’été ? Passer à l’heure d’hiver ? En 2019, le Parlement européen avait largement adopté une directive d’abandon du changement d’heure. Initialement prévu pour 2021, le dernier ajustement des horloges n’a toutefois jamais eu lieu. Chaque pays restant libre de choisir son fuseau horaire, les Etats membres, réticents face à une réforme complexe, n’ont pas réussi à trancher cette question. Depuis 2020, le sujet a disparu de l’agenda du Conseil européen et ne devrait pas être relancé à moyen terme, faute d’intérêt politique.

Dans la nuit du samedi 29 mars au dimanche 30 mars, comme chaque année depuis 1976, nous avons donc une fois de plus basculé de l’heure d’hiver (GMT + 1) à l’heure d’été (GMT + 2) : à 2 heures, il est 3 heures. Ce changement semestriel est peu apprécié des Français. En 2019, 2,1 millions de personnes avaient répondu à la consultation lancée par la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale : 83,71 % des répondants y déclaraient vouloir en finir avec le changement d’heure et 59,17 % souhaitaient que nos horloges restent à l’heure d’été.

Si la préférence pour l’une ou l’autre de ces options peut sembler anodine, leurs effets concrets ne sont pas négligeables et diffèrent que l’on vive dans le nord, le sud, l’est ou l’ouest de la France hexagonale. En Outre-mer, le changement d’heure n’a lieu qu’à Saint-Pierre-et-Miquelon, dont l’heure s’aligne sur le Canada.

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