Avec les évolutions de la société, les envies, les rêves et les rapports amoureux des nouvelles générations ont changé.
Désormais, les individus âgés de 18 à 34 ans sont attachés à conserver leur liberté.
Dans Bonjour ! La Matinale TF1, Benjamin Muller décrypte ce nouveau phénomène qu’on appelle le « Bold love ».

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Bonjour ! La Matinale TF1

Il y a encore quelques années, le rêve de la majorité des individus était de trouver l’amour, de se marier et de fonder une grande famille heureuse et unie. Aujourd’hui, ce fantasme semble de moins en moins intéresser les jeunes générations, et plus précisément la Génération Z – caractérisée par les personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010. La preuve ? Depuis 1970, le nombre de mariages ne cesse de chuter. Alors qu’on recensait environ 400 000 unions par an à l’époque, on en compte seulement 240 000 en 2023. Concernant le nombre d’enfants par femme, il était de 1,6 en 2023, contre 2,5 en 1970.

Mais qu’est-ce que le « Bold Love » ?

Comme l’explique Benjamin Muller dans Bonjour ! La Matinale TF1, ce désintérêt pour l’amour, le mariage, les enfants et même la cohabitation est caractérisé par la découverte d’un récent phénomène de société, baptisé « Bold Love » (« Amour audacieux » en français). « Les jeunes se disent plus audacieux que nous, les vieux. […] Une étude incroyable nous apprend que les jeunes ne veulent plus de tout ça, le mariage et les enfants. Pour être précis, 6 jeunes sur 10 n’ont pas du tout cet objectif-là, d’avoir des enfants et de se marier », assure Benjamin Muller, avant d’ajouter avec pessimisme : « Plus ça va, moins on se marie, moins on fait d’enfants et visiblement, ce n’est pas prêt du tout de s’arranger. »

« Bold Love » : des jeunes en quête de liberté ?

Pour Benjamin Muller, l’explication de ce nouveau phénomène est simple : la Génération Z est en quête de liberté, que ce soit dans le travail ou même dans les relations amoureuses. « Ces jeunes veulent la liberté. C’est le mot qu’ils ont tous à la bouche. Ils se disent plus ouverts, plus flexibles en amour », analyse notre chroniqueur, avant de poursuivre avec un exemple concret : « Vous savez, avant, quand on se mettait avec quelqu’un au bout de quelques mois, on voulait emménager avec. Les jeunes, ils ne veulent plus de ça. Chacun chez soi. »

Outre la volonté de vivre plus libre, sans attache et sans pression, les jeunes auraient aussi peur de l’engagement à cause des expériences qu’ils ont vécues. « C’est une psy [Marie-Dominique Amy, NDLR] qui dit ça : ‘Les jeunes générations ont une réticence à s’engager, car ils ont été témoins des difficultés conjugales de leurs parents.’ Et ça, c’est très intéressant, les modèles parentaux. En gros, comme mes parents ont raté leur mariage, raté leur vie selon le point de vue des enfants, ils n’ont pas envie de reproduire », conclut Benjamin Muller.


Tanguy JAILLANT | Chronique : Benjamin Muller

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