• Cinq personnes sont décédées à New York après avoir contracté la légionellose.
  • Cette maladie, provoquée par une bactérie, pourrait trouver son origine dans des systèmes de climatisation.
  • De quoi s’agit-il ?

La climatisation à l’origine de plusieurs décès outre-Atlantique ? Cinq personnes sont mortes dans le district new-yorkais de Harlem et 14 sont hospitalisées après avoir contracté la légionellose, une infection pulmonaire grave, ont annoncé lundi 18 août les services de santé. Au total, 108 cas ont été confirmés dans ce quartier.

Les systèmes de climatisation sont particulièrement pointés du doigt. D’après le département de la santé de la ville de New York, des tours de refroidissement de climatisation (nouvelle fenêtre) ont été testées positives à la bactérie légionelle. Les propriétaires d’immeubles ont été rappelés à leur obligation de veiller au bon entretien de leurs systèmes de climatisation afin d’empêcher la bactérie de proliférer. Une hypothèse pas franchement surprenante : selon l’Institut Pasteur, « les eaux douces contaminées et les systèmes d’air conditionné sont les principales causes de contamination », est-il écrit sur son site (nouvelle fenêtre).

Taux de létalité de 9%

La maladie, qui n’est pas contagieuse de personne à personne, se caractérise par un « état grippal » et « guérit spontanément en quelques jours », précise l’Institut Pasteur… sauf si les poumons sont touchés. Dans ce cas, de la fièvre et une toux sèche peuvent être accompagnées de « sensations de malaise » et d’une « perte d’appétit ».

« Certains patients peuvent présenter des douleurs abdominales (nausées, vomissements, diarrhées), des troubles neurologiques (altération de la conscience de type confusion jusqu’au coma), ainsi que des douleurs musculaires », poursuit l’Institut. « En absence de traitement, la maladie s’aggrave généralement au cours de la première semaine. Elle peut évoluer en une insuffisance respiratoire irréversible et provoquer une insuffisance rénale aiguë, alors souvent fatales. » Son taux de létalité est estimé à 9%.

La maladie tire son nom des premiers cas connus, qui s’étaient déclarés en 1976 dans un hôtel de Philadelphie où l’association des anciens combattants de l’American Legion tenait une conférence. Quelque 34 personnes étaient alors décédées.

I.N

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