Avec plus de 100.000 abonnés sur Instagram et 106.000 sur TikTok, il avait acquis une certaine notoriété.
Tommy Goudey, alias Tom Monopoly, est soupçonné d’avoir utilisé sa popularité pour escroquer des particuliers.
Qui est cet homme qui se décrit sur les réseaux sociaux comme « coach immo et business » ?

A-t-il profité de sa notoriété pour escroquer des particuliers ? Tommy Goudey, plus connu sous le nom de Tom Monopoly, est visé par plusieurs signalements de particuliers pour ce qui peut s’apparenter à des arnaques immobilières. Il aurait promis des rendements intéressants après des travaux immobiliers qui n’ont pas toujours été réalisés. 

Un appel à témoins a été lancé par le parquet de Montbéliard à l’encontre de l’influenceur qui jouit d’une certaine popularité sur les réseaux sociaux avec plus de 100.000 abonnés sur Instagram et 106.000 sur TikTok. 

Je vais facilement démontrer que je ne suis pas un escroc

Tommy Goudey

D’après une enquête du quotidien régional L’Est Républicain (nouvelle fenêtre), au moins une quinzaine de personnes ont subi un préjudice allant de quelques milliers à plusieurs centaines de milliers d’euros. Pour l’heure, le parquet a ouvert une enquête pour « escroquerie en bande organisée ». « Je vais facilement démontrer que je ne suis pas un escroc », a indiqué à l’AFP Tommy Goudey. Il a également nié être à l’origine d’une escroquerie dans ses réponses à L’Est Républicain, et a « dans l’ensemble, rejeté la faute sur les sociétés de travaux et leurs gérants », écrit le journal.

Il vit aujourd’hui à l’île Maurice

« Tom Monopoly » se décrit sur les réseaux sociaux comme un « coach immo et business ». Il dit avoir acquis 84 biens en sept ans. Mais comment en est-il arrivé là ? Sur son compte Instagram, il explique avoir grandi avec sa mère dans un quartier de l’Est de la France. « Ma mère touchait le RSA, on allait aux Restos du cœur et les fins de mois étaient extrêmement difficile », raconte-t-il.

Après un bac pro comptabilité, il commence à travailler comme vendeur dans un magasin de bricolage en CDI et au Smic. À 21 ans, il réalise son rêve en obtenant un premier crédit lui permettant de financer un terrain où il construira sa première maison, est-il indiqué dans un publirédactionnel sur Forbes.fr (nouvelle fenêtre).

Il détaille ensuite comment il a revendu ses différentes maisons avant de se lancer dans l’investissement immobilier. « L’investissement immobilier m’a permis de passer du seuil de pauvreté au seuil de richesse », assure-t-il. Aujourd’hui, il dit vivre à l’île Maurice avec sa femme et ses trois jeunes enfants dans une villa avec vue sur la mer. « Je vis la vie de mes rêves, tout en accompagnant un groupe restreint d’élèves ». 


Rania HOBALLAH

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