Les records sont faits pour être battus… En matière d’e-sport, c’est sûr. En matière financière, c’est plus douteux. La perspective de voir tomber un vieux record établi en 2007 – juste avant l’explosion de la bulle des subprimes américains – n’a rien de rassurant : comme le canari dans la mine, qui cesse de chanter, l’exubérance de la finance est souvent le signe avant-coureur d’un prochain coup de grisou sur l’économie.

Un joueur de « Battlefield 6 », un jeu vidéo de la société américaine Electronic Arts, au Grand Palais immersif, à Paris, le 31 juillet 2025.

Or les signes d’euphorie se multiplient à Wall Street, de la Bourse aux marchés du crédit, en passant par les fusions et acquisitions. Le fonds californien Silver Lake et le Fonds public d’investissement saoudien (PIF) sont ainsi en discussion afin de racheter pour quelque 50 milliards de dollars (43 milliards d’euros) l’éditeur de jeux vidéo Electronic Arts (EA Sports, Les Sims, Apex Legends), coté en Bourse.

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Si cette transaction, révélée vendredi 26 septembre par The Wall Street Journal, allait à son terme, elle constituerait le plus important LBO (Leveraged buy out, « rachat avec effet de levier ») jamais réalisé. De quoi poursuivre la consolidation de l’industrie du gaming, après le rachat de Zynga par Take-Two, en 2022, puis celui d’Activision Blizzard par Microsoft, en 2023.

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