La ministre de la culture Rachida Dati, à Paris, le 2 juillet 2025.

Rachida Dati collectionne décidément les revers. D’abord le 26 juin, avec le rejet de son recours contre le réquisitoire du parquet national financier (PNF) qui réclame qu’elle soit jugée pour « corruption passive » et « trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public » dans l’enquête ouverte après la chute du PDG de l’alliance Renault Nissan, Carlos Ghosn. Puis le 30 juin, avec le veto en première lecture par l’Assemblée nationale du très clivant projet de réforme de l’audiovisuel public.

Troisième camouflet, le 3 juillet : la ministre de la culture vient de perdre le procès en diffamation qu’elle avait intenté en février 2024 contre l’une de ses prédécesseures, Aurélie Filippetti. Estimant que « le fait d’attaquer de manière hâtive et téméraire une personne devant une juridiction répressive lui causant nécessairement un préjudice et justifiant dès lors l’allocation à son profit de dommages et intérêts », le tribunal judiciaire de Paris a condamné Rachida Dati à verser à la prévenue 2 000 euros pour procédure abusive.

Reine du clash, Rachida Dati ne se contente pas de s’en prendre en pleine interview au journaliste Patrick Cohen ou de poursuivre les médias qui lui déplaisent comme le Nouvel Obs et Libération – ce dernier vient de gagner un premier procès qu’elle lui avait intenté. Elle traîne aussi en justice ses opposants politiques. Avec plus ou moins de succès.

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