Le député (Place publique) Aurélien Rousseau, Raphaël Glucksmann et Aurore Lalucq, coprésidents de Place publique, devant Matignon, à Paris, le 17 septembre 2025.

Ils ont beau être controversés, produire des chiffres souvent démentis par les faits ou être parfois hors-sol, les sondages restent l’opium de la vie politique, portés aux nues par ceux qui en profitent, éreintés par ceux qui en sont ignorés. A ce titre, l’étude publiée par l’IFOP pour L’Opinion et Sud Radio, mardi 30 septembre, sur le premier tour de l’élection présidentielle de 2027 ne déroge pas à la règle. Pour la première fois, un institut de sondage donne une longueur d’avance à Raphaël Glucksmann par rapport à Jean-Luc Mélenchon et, dans certains scénarios, place l’eurodéputé au second tour du scrutin face à l’extrême droite.

Cette simple hypothèse a provoqué un cataclysme à gauche, projetant une lumière crue sur ses rivalités intestines. La France insoumise (LFI), qui ne cesse de dénigrer les enquêtes d’opinion (sauf lorsqu’elles l’avantagent), a fustigé la méthodologie utilisée et saisi la commission des sondages. La secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, a fait de même. Furieuse de ne pas avoir été testée, elle dénonce un « parti pris », des « manipulations », et une « commande politique » sciemment menée, selon elle, pour discréditer.

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