Selon un rapport ministériel, les refus d’obtempérer en France ont diminué en 2024.
En 2024, il y a eu 24.900 refus lors de contrôles routiers, soit 2% de moins qu’en 2023.
Des disparités existent selon les territoires, avec un record en Guadeloupe et Martinique.

C’est l’une des bêtes noires des forces de l’ordre et l’un des principaux dangers sur les routes. En 2024, les refus d’obtempérer  ont baissé de 2% selon un rapport du service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) paru mercredi. 

Les forces de sécurité ont fait face à 24.900 refus lors de contrôles routiers en 2024, soit une légère baisse de 2% comparé à l’année 2023. Depuis 2021, les refus ont baissé de 10%. 

Un refus d’obtempérer sur cinq a été qualifié « d’aggravé » car il a mis « directement d’autres personnes en danger de mort ou d’infirmité », indique le rapport. La proportion de ces refus aggravés est « stable » comparé à l’année précédente.

Disparités selon les territoires

Le document fait aussi ressortir une disparité en fonction des territoires. En Guadeloupe et en Martinique, le taux de refus d’obtempérer moyen pour 10.000 habitants est de 7,7 contre 3,9 en moyenne dans l’Hexagone, sur la période 2021-2024.

Le Vaucluse (6,3 pour 10.000 habitants) et la Seine-Saint-Denis (6,0 pour 10.000 habitants) sont les départements de métropole dans lesquels a été constaté le plus grand nombre de refus. 

Les délits recensés par la police nationale (soit 51% du chiffre global, le reste est traité par la gendarmerie) sont causés par des personnes ayant moins de 30 ans pour l’essentiel, et dans 97% des cas ce sont des hommes, principalement de nationalité française, a constaté le SSMSI. 

A.S avec AFP

Partager
Exit mobile version