La ministre de l’éducation, Elisabeth Borne en visite au college Halidi-Selemani de M’Gombani, à Mamoudzou (Mayotte), le 18 août 2025.

Après huit mois à la tête de l’éducation nationale, Elisabeth Borne donnait presque un sentiment de stabilité au monde éducatif qui a vu défiler cinq ministres sur la seule année 2024. Mais du fait de la décision de François Bayrou d’engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale le 8 septembre, c’est de nouveau une ministre en sursis qui tiendra, mercredi 27 août, la traditionnelle conférence de presse de rentrée censée décliner les grandes orientations de l’année scolaire à venir.

« Ma seule et unique boussole, c’est la rentrée scolaire, évacue Elisabeth Borne dans une interview au Parisien, mardi soir. (…) Mon énergie est entièrement consacrée à faire en sorte qu’elle se passe dans les meilleures conditions possibles. »

Cette première rentrée pour la ministre, en pleine période de tension budgétaire à l’heure où le gouvernement prévoit 44 milliards d’euros d’économies, pourrait toutefois être aussi la dernière. « C’est un nouveau saut dans l’inconnu, qui rebat complètement les cartes sur le budget mais aussi sur l’orientation politique à venir pour l’école, on ne sait de nouveau pas à quoi va ressembler l’année », déplore Sophie Vénétitay, du SNES-FSU, premier syndicat du secondaire.

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