- À mi-chemin de l’été, premier bilan : les touristes sont au rendez-vous, mais leur pouvoir d’achat est en berne.
- Pour profiter des congés sans se ruiner, chacun a sa petite astuce.
- Une équipe de TF1 l’a constaté dans le Gard.
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Le 20H
Comment profiter de ses vacances quand la pression économique est de plus en plus forte ? Le budget est devenu l’une des préoccupations principales des vacanciers. Pour profiter sans se ruiner, chacun a sa solution. Une équipe de TF1 s’est rendue dans le Gard, pour demander aux touristes comment ils composaient avec les prix élevés.
Cette année, on observe un changement des habitudes des estivaux dans leurs sorties. « On ne prend que le plat, par exemple, on prend plus l’entrée maintenant (…). La glace, on va la manger un peu plus loin que dans le restaurant, parce que c’est moins cher aussi »
, explique une vacancière dans le reportage du 20H en tête de cet article.
Les terrasses des restaurants désertées
Ces nouvelles pratiques ne font pas les affaires des restaurateurs, qui évoquent une fréquentation en berne : moins 30% par rapport à 2024. « On travaille mieux sur ‘l’emporter’ parce que justement ça permet d’acheter quelques petits plats et de les partager à plusieurs et donc forcément de réduire le coût du repas pour chacun »
, note Philippe Nougaret, gérant du restaurant « Maurice » au Grau-du-Roi (Gard). Les journalistes de TF1 l’ont constaté sur place, les terrasses sont bien vides pour cette saison de l’année.
Pour trouver les touristes, il faut s’éloigner un peu des terrasses et filer vers la plage. Fatima et sa famille ont choisi d’y faire un pique-nique ce soir, pour le paysage de la côte méditerranéenne et pour réduire les coûts. « On a préparé des muffins, il y a des fruits, des chips, de la salade. Aujourd’hui, c’est vrai que financièrement, on se restreint un petit peu »,
raconte Fatima au micro de TF1. « Avant, on sortait, on faisait les restos et tout, maintenant non. On essaye de faire, mais moins »
, ajoute Mimouna. D’autres vacanciers optent pour un budget millimétré. « Je suis assez du genre à mettre tant de côté par jour, et j’utilise ce que j’ai prévu dans mon budget »
, explique une vacancière, adepte des enveloppes journalières afin de contrôler les dépenses.
Enfin, autre moyen de réduire drastiquement le coût du voyage : le logement. Cette année, les mobil-homes les plus luxueux ont du mal à trouver leur clientèle. « Les mobil-homes premium, avec la clim, ont été peut-être un petit peu plus durs à remplir, il a fallu qu’on fasse des petites promos »
, relève Pascale Carasso, directrice du camping « Le mas de Mourgues » à Vauvert (Gard).
Les vacanciers se tournent plus vers la tente, bien moins coûteuse. « On n’aurait pu faire qu’une semaine en mobil-home. Alors que là, on va rester douze jours »
, indique Claire Doisneau, venue avec son mari et ses quatre enfants. Cet été, la fédération de l’hôtellerie plein air enregistre une hausse des réservations d’emplacements nus pour mettre une tente ou une caravane. Une solution deux fois moins coûteuse que les mobil-homes, dans le camping dans lequel loge la famille Doisneau.
