Des employés travaillent à la rénovation des rames du RER B d’Île-de-France, à l’usine Alstom de Reichshoffen, dans l’est de la France, le 4 octobre 2019.

Si tout se passe bien – ou moins mal –, les nouvelles rames du RER B arriveront à partir de décembre 2028 sur le réseau francilien. Soit un retard d’un an par rapport à la dernière estimation officielle à la laquelle plus personne ne croyait. Mais c’est en avance de neuf mois comparé aux estimations d’un rapport d’experts, rendu le 11 septembre, qui juge sévèrement la conduite du « dossier maudit » du renouvellement de la flotte de trains du RER B, qui transportent chaque jour un million de voyageurs.

La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, réunissait, lundi 22 septembre, les parties prenantes de ce contrat portant sur 146 trains, d’une valeur de 2,5 milliards d’euros, qui prévoyait une livraison à partir de fin 2025. Au siège de la région à Saint-Ouen, Mme Pécresse, qui dirige également Île-de-France Mobilités (IDFM), était entourée de représentants de la SNCF et de la RATP, les deux opérateurs de la ligne. Et surtout d’Henri Poupart-Lafarge, directeur général d’Alstom, dont les réponses étaient très attendues, le géant français de l’industrie ferroviaire faisant office de principal accusé dans cette affaire.

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