Christelle Thieffinne, secrétaire nationale de la CFE-CGC, à Paris, le 17 juin 2025.

La demande de François Bayrou n’a pas l’air de les emballer. Alors que le premier ministre a poussé, jeudi 26 juin, les acteurs sociaux à reprendre la négociation sur les retraites, qui s’était soldée par un échec trois jours auparavant, plusieurs organisations oscillent entre la lassitude et une forme d’incrédulité. Les syndicats – qui n’étaient absolument pas demandeurs de la poursuite des pourparlers – et le patronat soulignent que les points de blocage sont loin d’être mineurs, contrairement à ce que semble suggérer le chef du gouvernement. Quant aux modalités de cette discussion réactivée, elles baignent, pour le moment, dans un épais brouillard.

Pour justifier son initiative, annoncée lors d’une conférence de presse, M. Bayrou a expliqué qu’il ne subsistait plus que deux pierres d’achoppement entre les parties en présence : la prise en compte de la pénibilité des métiers dans l’âge d’ouverture des droits à une pension et les mesures financières permettant de garantir l’équilibre de notre système par répartition à l’horizon 2030. Pour le locataire de Matignon, il s’agit de sujets « solubles, à portée de la main ».

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