Le premier ministre, François Bayrou, à Briançon (Hautes-Alpes), le 27 juin 2025.

Sauf coup de théâtre – qui n’est jamais à exclure dans ce long feuilleton à rebondissements –, François Bayrou devra arbitrer l’épineux dossier des retraites. Alors que le premier ministre avait incité, jeudi 26 juin, les acteurs sociaux à reprendre les tractations sur ce sujet, qui s’étaient soldées par un échec trois jours auparavant, les syndicats concernés lui ont opposé une fin de non-recevoir, vendredi. Il est toutefois possible que les organisations de salariés et d’employeurs maintiennent leurs échanges, de manière non officielle, mais la probabilité qu’elles réussissent à s’entendre est proche de zéro.

C’est par une déclaration à l’Agence France-Presse que la CFDT a repoussé la demande de M. Bayrou. « Nous ne voulons pas de nouvelles séances de négociations », a indiqué la secrétaire générale de la centrale cédétiste, Marylise Léon, à l’issue de la réunion du bureau national de sa confédération, vendredi matin. Cette prise de position n’a rien de surprenant. Elle avait déjà été exprimée, mardi 24 juin, par la syndicaliste à l’occasion d’un entretien avec le chef du gouvernement, à l’hôtel de Matignon.

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