Pour des raisons de sécurité sanitaire, ce sanglier de 100 kg apprivoisé risquait la saisie, voire l’euthanasie.
Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a décidé ce jeudi qu’Elodie Cappe, qui a recueilli l’animal, pouvait garder Rillette en attendant que le préfet de l’Aube réexamine le dossier dans un délai d’un mois.

Du sursis pour Rillette et aussi un peu d’espoir. Ce jeudi, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a décidé de suspendre « le refus de déclaration de détention » visant Élodie Cappe, qui avait recueilli en 2023 ce sanglier qui s’était réfugié dans sa propriété de l’Aube. 

Dans son communiqué, le tribunal constate « que le régime applicable à la détention des animaux non domestiques n’exige à aucun moment que ceux-ci soient nés et élevés en captivité. Il relève également que si la capture de sangliers vivants dans la nature est en principe interdite, le préfet dispose néanmoins toujours de la faculté de l’autoriser ». Et il considère que « la régularisation de la situation de Mme Cappe étant possible, il suspend le refus de déclaration de détention et enjoint au préfet de l’Aube de réexaminer dans un délai d’un mois la demande qu’elle a présentée ».

L’affaire connaît un fort écho populaire et médiatique depuis plusieurs semaines. Samedi, une marche de soutien à Rillette a réuni près de 500 personnes à Chaource, d’après L’Est Éclair. En décembre, l’ancienne actrice Brigitte Bardot avait également imploré sur X de gracier de Rillette.


E.B

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