Ce vendredi, le candidat indépendant Robert F. Kennedy Jr a annoncé suspendre sa candidature à la présidentielle américaine.
Le neveu de JFK a annoncé dans la foulée apporter son soutien à Donald Trump.

Suivez la couverture complète

Élection présidentielle américaine

Un retrait attendu, aux conséquences incertaines. Le candidat indépendant et très controversé Robert F. Kennedy Jr a annoncé suspendre sa candidature à la présidentielle américaine dans un discours à la presse. « Je ne crois plus avoir un chemin réaliste vers une victoire électorale », a affirmé « RFK ». « Je ne mets pas fin à ma candidature. Je ne fais que la suspendre », a-t-il poursuivi. Il a précisé que son nom resterait sur les bulletins de vote dans la plupart des États. « Mais dans une dizaine d’Etats disputés où ma présence pourrait fausser le résultat, je retirerai mon nom et j’ai déjà entamé le processus », a-t-il indiqué. 

RFK Jr, cet excentrique rejeté par la majeure partie du clan Kennedy, a vigoureusement critiqué dans son discours le Parti démocrate, citant trois causes, parmi lesquelles la liberté d’expression et la guerre en Ukraine, pour sa décision de se « présenter comme indépendant et maintenant d’apporter (son) soutien au président Trump ».

Selon les sondages, l’impact du soutien du candidat indépendant, crédité jusqu’à présent d’entre 4 et 5% des intentions de vote, sur la campagne de l’ancien président républicain reste incertain. Donald Trump se trouvait au même moment dans l’Etat clé voisin du Nevada, à Las Vegas, pour promettre des baisses d’impôts, avant de se rendre en Arizona, pour un meeting de campagne en compagnie d’un « invité surprise », qui pourrait bien être RFK. 

Bien que Kamala Harris soit sortie de la convention démocrate à Chicago (nord) jeudi soir avec une légère avance dans la plupart des sondages sur Donald Trump, rien n’est joué, surtout pas dans les sept « swing states », les États les plus indécis, où de larges pans de l’électorat semblent acquis à l’ancien président républicain. La vice-présidente a accepté jeudi l’investiture de délégués démocrates survoltés, au terme d’une convention euphorique marquée entre autres par le discours percutant de Michelle Obama, l’énergie du colistier Tim Walz, et une programmation musicale festive.


Antoine LLORCA

Partager
Exit mobile version