L’adolescent soupçonné du meurtre de la petite Rose, 5 ans, en 2023, est jugé par le tribunal pour enfants d’Épinal à compter de ce mardi.
Il avait reconnu avoir maintenu la tête de l’enfant dans la baignoire, mais nie toute agression sexuelle.

L’affaire du meurtre de la petite Rose devant la justice. L’adolescent soupçonné du meurtre de la petite fille de 5 ans, l’an dernier à Rambervillers (Vosges), est jugé à huis clos par le tribunal pour enfants d’Épinal, mardi 11 et mercredi 12 juin, trois mois après une première condamnation pour viols et agressions sexuelles dans une autre affaire.

Le 25 avril 2023, moins d’une heure après le signalement de la disparition de la fillette par ses parents, son corps avait été découvert dénudé dans un sac-poubelle, dans un appartement de cette commune de 5000 habitants. L’adolescent, âgé de 15 ans au moment des faits, avait reconnu avoir fait venir la petite Rose chez lui, prétextant qu’il allait lui montrer un chaton. Il avait reconnu, lors d’une reconstitution deux mois après les faits, avoir maintenu la tête de l’enfant sous l’eau dans la baignoire.

Déjà condamné pour viol et agression sexuelle sur deux mineurs

Des traces de sperme ont par ailleurs été retrouvées sur les vêtements de Rose, bien que l’adolescent affirme depuis le début de l’instruction que « rien d’ordre sexuel » ne s’était passé ce jour d’avril avec l’enfant. Dans un rapport d’autopsie, les experts avaient relevé « l’absence de trace traumatique vulvo-vaginale et de la marge anale », tout en estimant que « cela ne permet pas d’éliminer des attouchements ». Une autre expertise avait ensuite relevé que le profil génétique de la fillette avait été retrouvé « de façon très minoritaire au niveau des testicules et du pénis du mis en examen » mais aussi sur son pantalon et ses sous-vêtements, selon une source proche du dossier.

En mars dernier, dans une précédente affaire, l’adolescent a déjà été condamné par le tribunal pour enfants d’Épinal, pour viol et agression sexuelle sur deux mineurs, à trois ans de prison, dont un avec sursis. Les faits, qui s’étaient produits en février 2022, étaient antérieurs à la mort de Rose. Placé en centre éducatif fermé hors du département pendant un an après ces faits, l’adolescent était ensuite retourné vivre chez sa mère à Rambervillers.

L’adolescent est aussi visé par une autre plainte pour des faits de viol et agression sexuelle commis en février 2022. Une enquête préliminaire est toujours en cours à ce sujet, a indiqué à l’AFP le procureur de la République d’Épinal, Frédéric Nahon.


I.N avec AFP

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