Pour faire entrer la marque dans l’ère de l’hybridation, Bugatti a récemment dévoilé un nouveau modèle : la Tourbillon.
Elle succède ainsi à plusieurs voitures iconiques qui ont fait la renommée du constructeur français.
À cette occasion, Automoto revient sur les trois modèles les plus emblématiques de Bugatti.

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En 2024, Bugatti a présenté à Molsheim, son usine d’assemblage, la toute première voiture hybride de la marque. Baptisée Tourbillon, elle succède à la Chiron et à d’autres véhicules devenus mythiques. Depuis la création de Bugatti en 1909, l’entreprise a sorti plusieurs voitures qui sont aujourd’hui considérées comme des pionnières dans le domaine de l’automobile, du sport, du luxe et de la performance. C’est notamment le cas de la Type 41, surnommée Bugatti « Royale », de l’EB 110 ou encore de la célèbre Veyron.

Type 41 : la première grande routière sportive

Sous l’impulsion d’Ettore Bugatti, le fondateur de la marque, l’entreprise fabriquait principalement des voitures de course – les meilleures de l’époque. Mais en 1927, le fils de l’industriel, Jean Bugatti, a imaginé et carrossé un véhicule hors du commun : la Bugatti Type 41. Plus connue sous le nom de la Royale, il s’agit d’une voiture iconique. « Bugatti construisait les meilleures voitures de course, mais aussi les meilleures grandes routières, à l’image de la Bugatti Type 41, celle que l’on appelle La Royale », rappelle Nicolas Schumacher dans Automoto.

Produit à seulement sept exemplaires, ce véhicule était la voiture personnelle d’Ettore Bugatti et développait 300 chevaux. « Elle peut atteindre les 200 km/h. Ce sont des performances qui étaient réservées à l’époque aux voitures de course les plus puissantes », poursuit notre journaliste. Malheureusement, la crise économique de 1929 a perturbé les finances de la marque, qui a été contrainte d’arrêter la production de son bijou.

EB 110 : la renaissance de Bugatti ?

Après plus de 30 ans de sommeil, en 1987, le constructeur s’est réveillé en Italie grâce à Romano Artioli. Comme l’explique Nicolas Schumacher, cet industriel est arrivé à la tête de la marque avec une idée bien précise : créer la voiture la plus performante, la plus luxueuse et la plus belle de l’époque. Il a ainsi appelé le designer de la Lamborghini Countach pour créer la Bugatti EB 110.

Dotée d’un V12 3.5 QuadriTurbo d’une puissance de 550 chevaux, cette voiture était la voiture de série la plus rapide du monde à l’époque grâce à sa vitesse maximale de 351 km/h. Malheureusement, la production d’un modèle historique de Bugatti a de nouveau été arrêtée en 1995 à cause d’une crise des ventes de supercars.

Bugatti : la Veyron pour marquer le monde de l’hypersport

Après une longue période en Italie, Bugatti effectue son grand retour en France en 1998 par le biais du groupe allemand Volkswagen AG et de son dirigeant, Ferdinand Piëch. L’ingénieur autrichien est alors arrivé avec un objectif précis : ramener Bugatti à son niveau des années 1920 et 1930 avec la création d’une nouvelle ère : celle de l’hypersport. Pour y parvenir, il a piloté la construction de la Bugatti Veyron, une voiture équipée d’un W16 QuadriTurbo développant pas moins de 1001 chevaux.

Grâce à une deuxième clé, les chanceux conducteurs de ce bolide peuvent ainsi réaliser le 0 à 100 km/h en 2,3 secondes et atteindre une vitesse maximale de 407 km/h. « Cette Bugatti Veyron est exactement à l’image de ce qu’Ettore Bugatti aurait pu élaborer aujourd’hui s’il avait été encore vivant », conclut Nicolas Schumacher. Désormais, c’est au tour du dernier modèle, la Tourbillon, de réussir à perpétuer le savoir-faire du constructeur français.


Tanguy JAILLANT | Reportage Automoto : Nicolas SCHUMACHER

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