Un tribunal de Moscou a maintenu, lundi 24 février, la condamnation de Laurent Vinatier.
Le chercheur français de 48 ans avait été inculpé, en octobre dernier, à trois ans de prison pour ne pas s’être enregistré en tant qu' »agent de l’étranger ».

Il avait été condamné à trois ans de prison, le 14 octobre 2024, pour ne pas s’être enregistré en tant qu' »agent de l’étranger ». Le chercheur français, Laurent Vinatier, a vu sa peine être confirmée en appel, lundi 24 février, à l’issue d’une audience express. « Le verdict du tribunal (de première instance) Zamoskvorezki concernant Laurent Vinatier reste inchangé », a annoncé la juge d’appel, Tatiana Sokolova.

À l’énoncé de la sentence, des larmes perlaient dans les yeux du condamné, ont pu constater des journalistes de l’AFP. 

Incarcéré depuis juin dernier, ce chercheur spécialiste de l’espace post-soviétique était employé sur le sol russe par le Centre Henry Dunant pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la prévention et de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels.

Les autorités russes accusaient le ressortissant français de 48 ans d’avoir manqué à son obligation de s’enregistrer sous le label « agent de l’étranger », alors même qu’il collectait des « informations dans le domaine des activités militaires » pouvant être « utilisées contre la sécurité » de la Russie.


Y.R. avec AFP

Partager
Exit mobile version